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Bruno Cheyrou : « Je crois qu’on est tous un peu nostalgiques de l’époque Grimonprez-Jooris »

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Crédit photo : IconSport

Arrivés tous les deux en équipes de jeunes du LOSC, les frères Bruno et Benoît Cheyrou auront marqué l’histoire du club en participant à l’épopée folle de la remontée à la Ligue des Champions vécue dans les années 2000.

A la fin des années 1990, Jean-Michel Vandamme travaille pour le centre de formation du LOSC quand il repère un certain Benoît Cheyrou. Sur le site officiel du club, JMV a conté ses souvenirs de l’époque : « Lors d’un match de nos U15 de l’époque contre le Racing Club de Paris, un gamin me saute aux yeux. C’était le capitaine, avec une personnalité exceptionnelle, beaucoup de caractère. Il reprenait ses partenaires de volée, les remettait en place. Un vrai patron. Je tombe raid dingue de ce gosse, avec une belle patte gauche. Je me dis : « lui, je ne dois pas le rater ». Je me renseigne et j’apprends qu’il s’appelle Benoît Cheyrou et qu’il est le frère de Bruno, dont je connais déjà bien la famille. »

En effet, Jean-Michel Vandamme vient de repérer le frère d’un des joueurs qu’il avait voulu faire venir de Lens à son arrivée au centre de formation lillois. Le dossier, mal embarqué au début des années 90, prend une nouvelle tournure lors de la négociation de l’arrivée de Benoît. Le LOSC propose aux deux frères de venir, y compris à Bruno, dont la carrière à Lens ne décolle pas.

Bruno est le premier à être lancé en professionnel, sous la houlette de coach Vahid, et connaît de grandes épopées avec les Dogues. Il raconte son expérience de l’époque : « Sans lui, sans le travail qu’il m’a fait faire, je n’aurais jamais eu la carrière que j’ai eu, je n’aurais jamais connu Liverpool. Il était le coach qu’il nous fallait à ce moment-là, c’est évident. Il est clair que le LOSC a basculé dans la modernité depuis et c’est une bonne chose. Mais je crois qu’on est tous un peu nostalgiques de cette époque, de cette ambiance, de ce stade (…) Pour la petite anecdote, j’ai finalement réussi à jouer à Bollaert, mais c’était avec le LOSC et en Champions League. Je me souviens qu’à l’époque, certains dirigeants lensois n’étaient pas forcément fiers de voir le joueur à qui ils n’avaient pas proposé de contrat, disputer l’Europe avec le club rival… »

Benoît, lancé dans la foulée de son frère en professionnel, connaît lui aussi une belle expérience avec les Dogues. Le club nordiste sera par ailleurs le seul à accueillir les deux frères en même temps. De quoi vivre des moments inhabituels pour Benoît et son frère : « À l’entraînement, c’était un peu spécial. Quand il y avait un ballon à jouer, on n’osait pas trop aller au contact de peur de blesser l’autre, mais en match, c’était toujours un plaisir, avec une grande complicité. »

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