LOSC – FC Metz : Les réactions de Delaine, Bronn et Antonetti

La 25ème journée de Ligue 1 entre le LOSC et le FC Metz a déçu dans son scénario mais a satisfait les Messins, venus au Stade Pierre Mauroy pour arracher un nul. Un objectif accompli avec brio pour la bande de Frédéric Antonetti.

Dix-neuvième de Ligue 1 avec 20 points au compteur avant la rencontre, le FC Metz était venu à Lille pour arracher le point du nul. Un objectif facilement atteint au vu du manque d’inspiration offensif chez nos Dogues. Un nul obtenu sur les terres du Champion de France en titre considéré comme un bon résultat par des Messins qui comptent sur le moindre petit point pour se sauver et se maintenir en Ligue 1. Un sentiment partagé par Dylan Bronn, capitaine du FC Metz : « On est satisfait de prendre 1 point contre cette belle équipe de Lille. On a répondu présent défensivement et on continue de grappiller point par point pour obtenir le maintien. On sait que ce sera difficile mais on ne lâchera rien. »

Un bon point pour Bronn, un excellent point pour Thomas Delaine, les Messins sont bel et bien arrivés chez les Dogues le couteau entre les dents prêts à tout donner pour conserver leur cage inviolée : « C’est un très bon point de pris. On a joué une équipe du top 16 européen et qui est championne en titre, et on n’a pas encaissé de but. C’est bien d’avoir retrouvé une solidité défensive. On retrouve des choses qu’on faisait l’année dernière. »

Peu d’ambition mais un résultat probant et convaincant qui leur aura offert un point important dans l’optique du maintien. Présent en conférence de presse après la rencontre, Frédéric Antonetti n’a pas eu l’occasion de s’épancher sur le côté sportif du jeu tant les échauffourées en fin de match ont centralisé les débats. Des débats houleux entre le technicien messin et les journalistes présents sur place : « Est-ce que vous croyez que le président de Lille et son adjoint doivent être à deux mètres de moi dans ma surface pour mettre la pression sur le quatrième arbitre. J’ai tenté de le repousser parce qu’il n’avait rien à faire là. A ce moment-là, en plein match, la surface m’appartient, j’ai 60 ans et tout ce que je demande, c’est de ne pas venir m’embêter. Je connais la chanson, je suis un bon client mais je sais que j’ai raison sur le fond. […] Vous voulez que je laisse faire le ménage et que je laisse leur pression leur faire gagner le match ? Ils veulent gagner le match par force. C’est un scénario qui arrive trop souvent et vous (journaliste) vous cautionnez ça. Vous êtes complices. »

Des conflits qui auront maximiser le temps de parole avant que Frédéric Antonetti ne revienne sur le match en lui-même et sur les difficultés lilloises prouvées par « l’interruption » soudaine des dirigeants lillois dans sa surface technique : « Je vais vous parler du match moi, pourquoi ils étaient énervés les dirigeants de Lille ? Parce qu’ils n’y arrivaient pas. Ils voulaient mettre la pression sur l’arbitre pour avoir quelque chose et gagner le match. » Un dénouement qui n’aura donc pas eu lieu à cause ou grâce de son intervention en toute fin de rencontre. A vous de vous faire votre propre avis sur la question »