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Le calvaire de Younousse Sankharé (ex-LOSC) en Turquie

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Crédit photo : IconSport

Passé par le LOSC lors de la saison 2016-2017, Younousse Sankharé évolue depuis six mois avec le club turc de Giresunspor, seizième de première division.

En exclusivité pour L’Equipe, le milieu défensif a révélé la terrible situation qu’il vivait actuellement en Turquie. En effet, le joueur de 32 ans vit actuellement sans électricité dans son logement : « Je suis dans ma voiture pour charger mon téléphone, car on m’a enlevé l’électricité et Internet dans mon logement. Je ne me sens pas du tout en sécurité. » Cela fait suite à une guerre que le club mène contre l’international sénégalais avec des amendes et menaces à son égard d’après Younousse Sankharé : « On a commencé à me mettre de côté, donc je prends mon mal en patience. Mais, à partir d’un moment, on me donne des amendes pour tout et n’importe quoi, sans me répondre. Je garde encore mon calme. Puis on me demande de baisser mon salaire. C’est monté crescendo. J’ai immédiatement demandé des explications (après de nouvelles amendes) au directeur sportif et lui ai signifié qu’il était donc hors de question de baisser mon salaire (…) Le directeur sportif m’avait déjà demandé de rendre mon appartement et ma voiture. Ils utilisent tous les moyens de pression possibles. Ce lundi, le président me lâche clairement des menaces. Il m’a dit : « Je retiens les supporters depuis longtemps. Désormais, s’il t’arrive quelque chose, ce ne sera plus mon problème. » J’ai essayé de tempérer et il m’a raccroché au nez. »

S’il s’est rapproché de l’ambassade et qu’il préfère rester dans les lieux publics, le climat hostile et menaçant persiste au centre d’entraînement du club turc puisqu’il est le seul joueur de l’effectif à avoir un accès refusé aux vestiaires et des affaires non préparées, le tout lors d’entraînements semblant peu sécurisés : « Je sens que le climat est hostile. Quand j’ai mes séances, surtout le matin, il n’y a parfois pas de sécurité dans un stade pourtant ouvert à tous. Je ne sais pas si c’est mon inquiétude du moment qui veut cela, mais je vois des personnes suspectes s’approcher. Je me méfie de tout, j’y vais la peur au ventre. Je n’ai jamais connu cela, à ce point. Je m’inquiète vraiment pour ma sécurité. Je ne suis pas serein du tout. Sincèrement, je ne sais pas quoi faire. »

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