Lucas Chevalier : « Jouer la Ligue des Champions avec le LOSC, ce serait fantastique »

Ambitieux, comme l’ensemble du vestiaire lillois, Lucas Chevalier est revenu, pour les micros de Prime Vidéo et les beaux yeux d’Adil Rami, sur les objectifs du LOSC ainsi que ses objectifs individuels.

Cinquième de Ligue 1 Uber Eats avec 28 unités au compteur, le tout additionné à un parcours européen à succès, le LOSC a réalisé une première partie de saison réussie à tel point que les médias ont cherché, au fil des semaines, à en savoir plus sur les objectifs du club. Tour à tour, les Dogues ont été pris sur le fait, confiant leur volonté de remporter les rencontres une à une, mais mentionnant aussi le nom de la Ligue des Champions. Une compétition prestigieuse et un objectif sur lesquels est revenu le portier lillois, aussi mesuré que rêveur dans ses propos : « Je ne pense pas que l’effectif, de façon collective, se mette dans la tête de viser et d’arracher absolument la Ligue des Champions en fin de saison. Ce qui est clair, c’est que l’on veut une place européenne. On ne sait juste pas laquelle, mais c’est évidemment toujours mieux si on peut aller en Ligue des Champions. Si un jour j’arrive à jouer cette compétition avec ce club, ça serait fantastique. »

Outre ses projections collectives, Lucas Chevalier (22 ans) a ensuite bifurqué sur ses objectifs individuels, ceux initialement instaurés lors de sa prise de pouvoir dans les cages du LOSC, au détriment d’un Léo Jardim évoluant aujourd’hui au Brésil, à Vasco de Gama auprès de Dimitri Payet : « Mon objectif premier, quand je suis arrivé (dans les cages des pros), c’était d’être crédible. Il y avait José Fonte et Tiago Djalo devant moi. Je suis jeune, j’avais 20 ans et mon premier rôle était de rentrer par la petite porte, ne surtout pas faire l’Américain, mais d’être performant avant tout. Ce n’est qu’ensuite que tu deviens crédible, que la confiance s’installe et que tu peux élargir ta panoplie jusqu’à communiquer librement. C’est ce qu’il s’est passé pour moi », confie-t-il, avant de faire un bond dans le temps jusqu’au présent et ses initiatives parfois risquées : « Je connais mes qualités, ce que je sais et ce que je ne sais pas faire. Si je veux aller haut, c’est ça qu’il faut faire, ne jamais reculer si tu rates une relance ou que tu tentes un truc dangereux. C’est chose là, ce sont des points que les grands gardiens font. Je suis encore dans l’apprentissage, donc je sais que je peux le faire, que je peux encore m’améliorer, donc j’essaie », relaie les équipes de Prime Vidéo dans un court format intégré ci-dessous.