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Paulo Fonseca a refusé des propositions au Brésil avant d’atterrir au LOSC en 2022

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Crédit Photo : Le Petit Lillois / Victor Orgaer

Avant de poser ses valises chez les Dogues, Paulo Fonseca était la cible de deux géants au Brésil, Flamengo à Rio de Janeiro, et le SC Corinthians de São Paulo. Deux approches déclinées par l’actuel technicien du LOSC.

Après deux semaines de compétition acharnée, durant lesquelles les joueurs du LOSC ont enchaîné six rencontres consécutives sans revers toutes compétitions confondues, Paulo Fonseca peut profiter d’une période plus calme grâce à la trêve internationale. Le technicien lillois l’a débutée par une conférence extraordinaire au Sommet TransferRoom de Lisbonne, à l’issue de laquelle il a accordé un entretien à Trivela, média brésilien. Publié dans la foulée, ce dernier est notamment l’occasion pour le Dogue d’expliquer son choix de rejoindre le LOSC, au détriment d’approches brésiliennes. En effet, avant de rejoindre la formation nordiste, il a été la cible de deux géants au Brésil, Flamengo à Rio de Janeiro, et le SC Corinthians de São Paulo.

Dans un premier temps, Paulo Fonseca a admis avoir été approché par différents clubs en Amérique du Sud suite à son éviction de l’AS Roma. Si l’envergure de ces écuries avaient pu l’intéresser, le format du championnat local l’a grandement refroidi : « Je pense que c’est impossible de développer un football attrayant au Brésil, parce qu’il n’ait pas possible d’y construire de réels projets, par faute de temps. Les équipes jouent tous les deux jours, voyagent, il n’y a pas le temps de s’entraîner, il n’y a pas de temps pour récupérer. C’est difficile de travailler au Brésil, d’autant plus pour un entraîneur comme moi, qui aime le jeu et privilégie parfois sa façon de gagner au résultat en lui-même. Je le répète, mais si nous voulons construire quelque chose en tant que coach, nous devons avoir le temps de le faire. », a confié le technicien portugais, sans filtre sur le sujet.

Ce point clé, du temps accordé à un entraîneur pour développer sa vision du football, est d’ailleurs l’une des caractéristiques qui l’a séduite chez les Dogues : « J’ai choisi la France, et Lille, parce que j’avais la possibilité de rejoindre un championnat très compétitif, bourré de jeunes talents et qui m’offrait le temps de construire quelque chose qui me ressemblait, d’avoir le temps de construire une équipe avec mes idées. C’est pour cela que la première année, c’était très important de ne pas avoir de compétitions européennes, nous avions toujours des semaines complètes pour nous entraîner », a-t-il indiqué, avant de poursuivre sur le niveau de la Ligue 1 Uber Eats : « Ce n’est pas parce que j’y suis, mais de mon point de vue, le championnat de France est peut-être le deuxième meilleur championnat d’Europe », conclut-il ainsi son entretien dans Trivela.

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