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Ismaily : « Avant le LOSC, je ne me voyais plus jouer au football »

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Crédit Photo : Le Petit Lillois / Victor Orgaer

Engagé dans sa deuxième saison au sein de l’effectif du LOSC, Ismaily a récemment avoué qu’il n’était pourtant pas loin de raccrocher les crampons avant de rejoindre le Nord.

Du Brésil au Portugal, c’est en Ukraine que le Brésilien Ismaily (34 ans) a disputé la grande majorité de sa carrière. Sous l’étendard du Shakhtar Donetsk, il a disputé 228 rencontres toutes compétitions confondues, soit près de 20 000 minutes. Un total conséquent qu’il n’atteindra évidemment jamais chez les Dogues. Pourtant, ces derniers ont été capables de relancer sa carrière, lui qui pensait y mettre un terme suite à la guerre : « Je pensais terminer ma carrière en Ukraine. Quand je suis rentré au Brésil après la fin de ma carrière en Ukraine, à cause de la guerre, je ne me voyais plus jouer au football. On m’a donné une chance de pouvoir m’exprimer à nouveau. Ce fut un moment très spécial », débute-t-il.

Débarqué dans les bagages de Paulo Fonseca, qui l’avait côtoyé à Donetsk, Ismaily n’est pas resté discret bien longtemps. Sa renommée le précédait et ses buts ont rapidement été détonants. Sur la pelouse La Beaujoire, pour son deuxième match au LOSC, puis à Marseille, il est parvenu à rapidement faire parler la poudre. Ces réalisations, notamment la première, ont été des déclics : « Je n’oublierai jamais mon premier but à Nantes (le 12 août 2022, 1-1), quelques jours après mon arrivée. Ça a été un moment très spécial pour moi. Ça a rallumé ma flamme de joueur de football. J’ai aussi adoré les derbys contre Lens. Je tiens à souligner que je n’en ai jamais perdu un. C’est important pour moi et les supporters. Maintenant, j’espère surtout que la fin de saison va être positive. Ça pourrait être un moment particulier », confie Ismaily dans un entretien accordé à La Voix des Sports.

Du positif, c’est le terme qui caractérise sa pige lilloise : « Après tout ce que j’ai connu au Shakhtar, tout ce qui se passe aujourd’hui à Lille n’est que du positif. Que ce soit la ville, le club, les supporters, je me sens bien ici. Vivre cette expérience dans un championnat français totalement différent de la ligue ukrainienne, c’est très enrichissant. La Ligue 1 est un championnat beaucoup plus fort. C’est une compétition qui est intense. Ce sont des sensations qui me donnent de l’énergie, poursuit Ismaily, qui conclut sur la relation qu’il entretient avec son entraîneur, Paulo Fonseca. De l’extérieur, on peut penser que j’ai un traitement de faveur parce que ça fait cinq ans que l’on collabore, mais c’est totalement faux. Le coach a un niveau d’exigence tellement important au quotidien… Il ne tolère pas la moitié de ce que l’on peut donner. Il se consacre à la performance de chaque individu pour rendre le collectif très fort », avoue le latéral brésilien, apparu à 28 reprises cette saison sous les couleurs du LOSC.

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