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Rudi Garcia (ex-LOSC) en prend pour son grade en Italie

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Crédit Photo : Francesco Pecoraro/Getty Images

Récemment limogé de son poste au Napoli par Aurélien De Laurentiis, Rudi Garcia a vu son image être une nouvelle fois égratignée par le président napolitain. Ce dernier n’y va pas avec le dos de la cuillère.

Seize petits matchs, c’est la courte durée du passage de Rudi Garcia à Naples. Il s’agit là de son mandat le plus bref à la tête d’une formation, à égalité avec sa première expérience dans la peau d’un manager, à l’AS Saint-Etienne. Limogé le 14 novembre dernier, l’ancien entraîneur du LOSC n’a pas laissé de très bons souvenirs en Italie, où il vient d’ailleurs de se prendre un sérieux taquet. Dans un entretien accordé au Corriere dello Sport, le président du Napoli Aurelio De Laurentiis s’en est véhément pris au coach qu’il a embauché puis côtoyé pendant plusieurs mois en ce début d’exercice 2023-24.

« On m’avait prévenu, qu’il allait flinguer mes joueurs »

Le Napolitain est d’ailleurs revenu sur les conditions de cette embauche. Le Français, précédemment passé par l’AS Roma en Italie où il a laissé une belle image, n’était pas le premier choix, loin de là : « Le premier contacté, c’est Thiago Motta. J’avais plutôt bien vu, non ? Mais il ne s’est pas senti de venir. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas facile de prendre l’héritage de quelqu’un qui a gagné le Scudetto de cette façon. Puis j’ai contacté Luis Enrique. Lui, il a fait venir son entourage à Naples. Il m’a bloqué trois jours en me demandant beaucoup d’argent. On avait presque trouvé un accord, puis il a dit non car il voulait gagner encore plus. Ensuite, Nagelsmann. J’en ai consulté cinq ou six […] A la fin, je suis allé sur Rudi Garcia qui, en Italie, était arrivé deuxième à deux reprises avec des vestiaires turbulents, plein de joueurs de haut niveau », affirme ainsi Aurelio De Laurentiis.

Mais désormais, quelques mois plus tard alors que Rudi Garcia a été limogé, le président napolitain a confié ses regrets : « Dès le jour de la présentation à Capodimonte (éminent musée de la ville, ndlr). J’aurais dû faire un coup de théâtre et dire : le voilà présenté, mais maintenant il s’en va. Car une personne qui arrive et dit : je ne connais pas le Napoli, je n’ai pas vu un match… J’aurais dû comprendre. Alors que j’ai préféré en rire. Le problème, c’est qu’il l’a répété plusieurs fois. Il suffisait de pratiquer le même jeu que Spalletti. Plutôt que de faire ça, il a préféré me faire renvoyer un préparateur parfait pour en faire venir un autre qui… On m’avait prévenu : lui, il va te ‘flinguer’ les joueurs. J’ai dû rester au centre d’entraînement du matin au soir », confie-t-il sans ménagement dans son entretien.

Depuis, la forme du SSC Napoli n’est guère des plus réjouissantes. Cinquièmes en Serie A avec 27 points au compteur, Victor Osimhen & Co sont d’ores et déjà distancés dans la course au titre. Ils sont aujourd’hui à la lutte pour une qualification en Ligue des Champions avec Bologne, la Fiorentina, l’Atalanta Bergame ou encore l’AS Roma.

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