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La fébrilité défensive ? C’était un « problème mental » juge Benjamin André avant LOSC – AS Monaco

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Crédit Photo : Sandra Ruhaut/Icon Sport

De passage en conférence de presse avant de rencontrer l’AS Monaco, Benjamin André a analysé les récentes failles affichées par le LOSC sur le plan défensif.

Sur les cinq premières journées de championnat, la formation lilloise pouvait paraître fébrile sur le plan défensif, commettant d’importantes erreurs répétées. Ainsi, c’est avec neuf unités concédées en Ligue 1 que le LOSC concluait son mois de septembre. Arrivé au terme du mois suivant, les Dogues n’ont encaissé que deux pions, et ce, toutes compétitions confondues. Le symbole d’une solidité retrouvée, quatrième meilleure défense dans l’élite. C’est sur ce sujet, et ce retour en force que Benjamin André a été interrogé. Le milieu de terrain estime qu’un déclic a eu lieu dans les esprits : « Je pense que c’était plus un problème mental et il a fallu travailler dans ce domaine pour être mieux dans nos replacements, dans le fait d’avoir un bloc compact. On l’a beaucoup travaillé, tant à la vidéo que sur le terrain. Je pense que l’on a assimilé et on comprend de mieux en mieux nos positionnements et les demandes du coach. Je pense que l’on peut faire encore mieux, notamment dans la communication. On a des jeunes joueurs, et je leur dis tous les jours qu’il faut que l’on parle plus et qu’ils se responsabilisent aussi. Il n’y a plus d’âge aujourd’hui et c’est ça qui fait notre solidité. Il n’y a plus de calcul à faire, mais on peut faire encore mieux. »

Pour autant, si les Dogues encaissent moins de buts, une fébrilité peut encore parfois être notée en fin de partie, période durant laquelle ils se mettent ponctuellement en danger. Un constat expliqué par le capitaine du LOSC. Ce dernier estime que le travail est à faire en amont : « Je ne dirais pas que nous sommes en danger dans ces périodes, mais forcément et on l’a vu contre Brest notamment, quand on gagne d’un but, que l’équipe fait rentrer deux attaquants et qu’elle joue avec une ligne de 5 à 6 attaquants, on est obligé de de s’adapter nous aussi, et peut-être de reculer un peu plus. La vraie question, c’est de savoir comment gérer nos matchs avant d’en arriver là. Je pense que contre Brest, on l’a vu en premier mi-temps, on a des occasions pour tuer le match. Et si on le fait, il n’y a pas ce problème-là. Je dirais qu’on a plusieurs fois eu la possibilité de se rendre le match facile en marquant ce deuxième voire ce troisième but et après tout devient plus facile. Quand on reste avec un seul but d’écart, forcément l’équipe adverse presse un peu plus et ça nous oblige parfois à nous mettre dans des situations dans lesquelles le match devient plus imprévisible, et il faut savoir s’adapter à ces moments-là », a-t-il ainsi analysé en conférence de presse, quelques heures avant de retrouver l’AS Monaco sur la pelouse de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy.

Il faudra désormais poursuivre sur cette voie alors que Benjamin André et ses compères reçoivent la meilleure attaque du championnat ce dimanche (15h). L’AS Monaco a déjà fait trembler les filets à 23 reprises, soit autant que l’OGC Nice (1er, 11 buts) et le LOSC (5ème, 12 buts) réunis.

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