Coupe de France – 8es : Les notes des Dogues après OL – LOSC

Grandement malmené sur la pelouse du Groupama Stadium ce mercredi, le LOSC a été éliminé de la Coupe de France au stade des 8es de finale. Voici les notes que nous attribuons aux Dogues à l’issue de cette partie (2-1).

Lucas Chevalier (7) : La lumière dans la nuit, il n’y a rien de mieux pour décrire la performance de Lucas Chevalier. Le portier lillois a maintenu les siens à flot, et ce, malgré les multiples tentatives adverses. Au total, il comptabilise 5 arrêts et 2 sorties dans les pieds. Des interventions saluées, toutes décisives.

Tiago Santos (5) : Le Portugais a d’abord été pris à défaut par la vitesse de Fofana (8′) offrant une belle cartouche aux Lyonnais. Il s’est ensuite montré plus sérieux défensivement. Il n’a eu de cesse de proposer des solutions sur l’aile, mais a manqué de réussite dans ses choix dans les trente derniers mètres.

Leny Yoro (3) : D’habitude si à l’aise au côté de son compère Alexsandro, Leny Yoro a été pris à défaut à plusieurs reprises. En difficulté dans l’alignement défensif, il est fautif sur l’ouverture du score de Gift Orban, se jetant trop hâtivement. S’il n’est pas le seul responsable sur le second, il l’est en partie. Il n’a pas été capable de gérer la profondeur ce mercredi.

Alexsandro (6) : Moins qu’à l’accoutumée dans son jeu de passes, Alexsandro a néanmoins tenté d’être force de propositions avec quelques chevauchées balle aux pieds. Il a également été l’un des seuls à apporter un poil d’agressivité dans le jeu. Son instinct a d’ailleurs payé, marquant d’une tête à bout portant sur un coup-franc de Zhegrova (53′).

Ismaily (4) : En grandes difficultés lors du premier quart d’heure, le Brésilien s’est remobilisé défensivement en formant un duo plus consistant avec Adam Ounas au fil des minutes. Même si tout n’a pas été parfait, il a tenté d’apporter offensivement quand le jeu était ouvert sur les ailes.

Benjamin André (4) : Au côté de Nabil Bentaleb, le capitaine du LOSC n’a pas brillé. Il a également tenté d’apporter de l’impact, mais a souvent été à contretemps. Il a souvent été à l’initiative des premières ressorties de balle.

Nabil Bentaleb (3) : Il est le symbole de la faillite du milieu de terrain lillois. Auteur de relances hasardeuses, il aurait pu coûter l’ouverture du score dès les premières minutes. Il a ensuite souvent été dépassé, manquant de justesse dans ses transmissions et surpassé dans tous les duels.

Edon Zhegrova (4,5) : Loin d’être éblouissant comme il a pu l’être par le passé, le Kosovar s’est néanmoins montré précieux sur les phases arrêtés. Il offre notamment une passe décisive à Alexsandro (53′). Si ses dribbles ont souvent échoué, il a laissé de la matière à Tiago Santos dans son dos. Sa tentative du droit à bout portant aurait pu connaître un meilleur sort (46′).

Angel Gomes (3,5) : Un cran plus haut, comme le week-end dernier, l’anglais de poche a cette fois-ci manqué sa partie, perdant le duel physique imposé par les trois milieux qu’il avait sur le dos. En deuxième période, il est retombé dans ses travers, privilégiant la conservation stérile du cuir à un jeu de transition qui aurait pu déstabiliser des Gones sur le reculoir. Son jeu en une touche après le premier quart d’heure aurait néanmoins mérité meilleur sort sur certaines phases de jeu.

Adam Ounas (5) : Deuxième titularisation consécutive pour Adam Ounas, qui n’a pas été loin de se montrer décisif ce mercredi. L’Algérien a combiné avec Ismaily sur le plan offensif quand l’axe était bouché, notamment en deuxième période, et a offert l’égalisation à Jonathan David, occasion néanmoins manquée. Ses replis défensifs ont également été d’un précieux soutien sur ce flanc gauche.

Jonathan David (3) : Peu en vue sur le front de l’attaque, le Canadien a pourtant eu des opportunités. Dès la 5ème, il manque une tête dans la surface, qu’il peine à décroiser. Une inefficacité qui le poursuivra à chacune de ses oppositions avec Lucas Perri, comme à la 31ème ou pire, juste avant la pause quand Adam Ounas lui offre l’occasion d’égaliser (43′). Un manque de sang-froid qui s’explique peut-être par les multiples courses qu’il a réalisées pour lancer le pressing lillois tout au long de la rencontre.