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Droits TV : Un manque à gagner évalué à 20 millions d’euros pour le LOSC

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Crédit Photo : Le Petit Lillois / Corentin Betrancourt

L’été a été marqué par l’incertitude des droits télévisés et le passage de Prime Vidéo à DAZN, nouveau diffuseur officiel du championnat français. Au cœur de ces bouleversements, le LOSC a vu ses revenus diminuer de 60%.

Encore sur un nuage, suite à la victoire du LOSC sur le Real Madrid, Olivier Létang passait sur les ondes de la radio Europe 1 au cours de la semaine écoulée. Il évoquait une myriade de sujets, dont l’actualité de la Ligue de Football Professionnel et les droits TV domestiques du championnat français : « Je me suis déjà exprimé sur la réélection de Vincent Labrune, débutait le président lillois sur cette première thématique, faisant référence à une conférence de presse réalisée au mois de septembre. Dans les possibilités que nous avions, Vincent est et était le meilleur choix. On en a beaucoup discuté avec lui, et c’était sous réserve qu’il y ait une rupture avec ce qu’il s’est passé précédemment. Je n’ai pas envie de revenir sur les événements précédents. On sait que maintenant, on repart avec un nouveau cycle pour bâtir les succès de demain. Il faut que l’on avance tous ensemble pour le football français », insistait le dirigeant lillois.

Il enchainait ensuite sur les droits télévisés domestiques de la Ligue 1. Cet éternel feuilleton, qui a débouché sur un accord noué avec DAZN et BeIN Sports, est la source d’une baisse de revenus certaine au LOSC : « Pour notre club, cette saison, on perd 60% des droits TV, ce qui représente 20 millions d’euros, confie Olivier Létang. Il fallait que le club soit fort. Imaginez si cela était arrivé il y a quatre ans. C’est lié à deux choses : la diminution des revenus et une augmentation très importante des coûts. Quand je parlais de rupture, on doit trouver des solutions collectives. L’important n’est pas le revenu général, mais ce que l’on se répartit entre clubs. Celui-là a fondu », juge le président du LOSC.

Pour autant, malgré qu’il soit ébranlé, le football français possède du potentiel : « On a un championnat qui est très fort. Les Français sont toujours en train de critiquer, mais les avis extérieurs ne suivent pas cette ligne directrice. Paulo Fonseca par exemple, quand il est arrivé, il a rapidement dit que le championnat était fort, que les stades étaient supers, qu’il y avait du monde. Il m’a dit qu’en Italie, il n’y avait que quatre ou cinq équipes et que si tu prenais les autres, il n’y avait pas de joueurs intéressants. Il a toujours dit qu’en France, il y avait des joueurs qui jouaient dans une équipe, mais pourraient très bien jouer dans une autre plus forte, confie le dirigeant nordiste, également passé par le Stade Rennais, le Stade de Reims et le Paris Saint-Germain. On a, avec le Brésil, un pays qui est l’un des plus gros pourvoyeurs de talents. On a cette richesse là, alors arrêtons de critiquer la Ligue 1 qui est un championnat très fort. Encore cette année, le LOSC a battu le Real Madrid, l’AS Monaco a battu le FC Barcelone… Arrêtons de nous dénigrer », lançait ainsi Olivier Létang, pour le mot de la fin.

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