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« On est encore en rodage » avoue Lucas Chevalier après LOSC – Fenerbahçe SK

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Crédit Photo : Le Petit Lillois / Corentin Betrancourt

Dernier rempart du LOSC, Lucas Chevalier a longtemps tenu la dragée haute aux attaquants turcs. S’il a craqué en fin de match, le LOSC l’a emporté au forceps (2-1). Une victoire qu’il analyse avec lucidité au coup de sifflet final.

Une première mi-temps aboutie, une seconde plus délicate conclue par une réalisation inattendue, c’est sur le fil malgré leur domination que les joueurs du LOSC parvenaient à s’adjuger un précieux succès ce mardi contre Fenerbahçe (2-1), à l’occasion du match aller du 3e tour préliminaire de Ligue des Champions. Au coup de sifflet final, Lucas Chevalier dresse le bilan de ce succès : « On est passé par plusieurs émotions dans le sens où au moment où ils égalisent, on se dit qu’on aurait pu faire le break avant. Mais à partir du moment où ils égalisent c’est tout, c’est comme ça. Le fait d’avoir réagi après, ce n’était pas donné. Au final je pense que c’est un bon avantage, car on a battu une équipe qui pour moi a le niveau Champions League. On sait que si on veut passer, il va falloir concrétiser encore plus nos occasions par rapport à aujourd’hui parce qu’on sait que là-bas, ça ne va pas être évident. On a remporté le match et ça donne de la confiance », conclut-il sa première tirade avec une pointe d’optimisme.

La tendance qui s’inverse lors du second acte, qui aboutissait à l’égalisation, le portier lillois l’explique simplement. À ses yeux, les Dogues sont encore loin d’avoir atteint leur potentiel maximum : « On ne peut pas être prêt au début du mois d’août. C’est impossible, insiste Lucas Chevalier. On est en rodage et eux aussi. Et puis face à une bonne équipe, il faut aussi accepter qu’on ait des temps faibles. On ne peut pas dominer 90 minutes le Fenerbahçe, c’est impossible. Je pense que c’est à celui qui va gérer le mieux ses temps faibles, celui qui va le mieux défendre quand il le faut. Ce sont des détails, c’est la Champions League. On peut avoir une occasion de but, mais si on ne la met pas derrière ce sont eux qui vont l’avoir. On doit encore travailler. En arrivant là-bas il va falloir être bon techniquement, physiquement mais aussi émotionnellement, mentalement », cite-t-il ainsi.

« Il faut parfois savoir féliciter l’adversaire »

Sur le plan individuel, il s’est montré assez satisfait de sa première sortie de l’année : « À partir du moment où la frappe est à ma portée, je fais en sorte de l’arrêter. Ça me réussit, tant mieux pour l’équipe. Que ce soit l’attaquant, moi le gardien, chaque joueur a son implication dans le résultat. Si je peux aider c’est tant mieux. Mais on a conscience aussi qu’il y a des matchs où c’est plus compliqué d’être efficace. Aujourd’hui j’ai pu l’être et tant mieux », juge Lucas Chevalier à notre micro en zone mixte.

Il n’a néanmoins rien pu faire sur le coup-franc direct inscrit par Kahveci, réalisation qui signait l’égalisation pour le Fenerbahçe à dix minutes du terme : « À partir du moment où il est à 18 mètres, s’il arrive à passer au-dessus du mur c’est très compliqué d’y aller, confie Lucas Chevalier. Je me charge juste de fermer mon côté. On a une visibilité tellement réduite qu’il faudrait qu’il tire sur nous pour l’arrêter. Des fois, il faut juste savoir applaudir et féliciter l’adversaire. La prochaine fois, il tirera dans le mur ou au-dessus », conclut-il. On croise les doigts !

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