Ayyoub Bouaddi et André Gomes, les crampons de Hakon Haraldsson : Ce qu’on a aimé et moins aimé pendant LOSC – OM

Le LOSC a été capable, ce vendredi, de surpasser l’Olympique de Marseille (1-0). Voici ce que l’on retient de cette rencontre, entre points positifs et petites déceptions.

Ce que l’on a aimé

La prolongation d’Ayyoub Bouaddi : « Un événement majeur aura lieu vers 20h45 sur la pelouse », étaient ainsi informés les médias ce vendredi. En marge du duel entre le LOSC et l’OM, c’est Ayyoub Bouaddi qui apparaissait sur le pré. Il brandissait une tunique floqué « 2029 » symbolisant sa prolongation de deux ans avec les Dogues. Cette annonce, qui n’est pas sans rappeler la cérémonie survenue en fin de match lors de la 34e journée de Ligue 1 pour célébrer les départs de joueurs libres (David, Cabella, Umtiti, Mannone, Gomes…), a été plus que bien accueilli par la communauté lilloise, tant sur les réseaux sociaux que dans les travées de Pierre-Mauroy. Elle a contribué à l’ambiance ayant porté les Dogues jusqu’à l’ouverture du score (Mbappé, 10’) en début de match.

La débauche d’énergie d’Ethan Mbappé : Titularisé pour la première fois cette saison, pour la seconde fois au LOSC après un huitième de finale aller de Ligue des Champions à Dortmund (1-1) en début d’année, Ethan Mbappé transformait la confiance accordée par Bruno Genesio et le staff technique lillois en carburant. « Il est à fond tout le temps », avait récemment confié le technicien lillois, il n’avait pas menti. Ethan Mbappé n’a jamais arrêté de courir. Même si tout n’a pas été juste, sa proactivité lui a permis de marquer (10’), d’aider ses coéquipiers dans les replis, ou encore de se lancer dans de folles chevauchées balle au pied. Il court d’ailleurs vite, très vite.

Le retour d’André Gomes : Il n’avait disputé qu’une seule petite minute cette saison, la faute à un physique qui peine à suivre le rythme d’une saison intense, mais André Gomes a fait son retour sur le pré ce vendredi. Il a grappillé une dizaine de minutes en entrant en jeu en fin de match, rappelant à tous ses qualités techniques. « C’est un peu pour l’image (la symbolique, une récompense, ndlr), parce qu’André n’a pas beaucoup joué jusqu’ici. Rentrer dans un match comme celui-ci, ce n’est pas simple, il l’a fait parfaitement », saluait d’ailleurs Bruno Genesio au coup de sifflet final.

La solidarité défensive lilloise : En difficulté avant la trêve, elle se sabordait elle-même en enchaînant les erreurs individuelles à Nice, Strasbourg et Belgrade, la défense lilloise vient d’enchaîner trois clean-sheets. C’est loin d’être anodin et cela contribue à la confiance du collectif lillois. Aïssa Mandi avait un grand sourire lorsqu’il devait évoquer la solidité des Dogues en zone mixte, tout comme Bruno Genesio qui a même qualifié la prestation de ses hommes de « référence » dans ce secteur de jeu cette saison pour le LOSC.

Ce que l’on a moins aimé

Les crampons de Hakon Haraldsson : Hyperactif, comme à son habitude, l’Islandais a vu certaines de ses envolées offensives être stoppées net par des glissades à répétition en première période. Ses crampons l’ont trahi, à l’image de la passe en retrait d’Ethan Mbappé, qui venait de parcourir 40m balle au pied, qu’il manquait en chutant. Additionné à son déchet habituel dans les trente derniers mètres, Hakon Haraldsson a beaucoup gâché.

La sortie sur blessure de Hamza Igamane : Titularisé pour la quatrième fois en Ligue 1, le Marocain constituait la pointe d’une attaque lilloise inédite. Ses mouvements ont semé la zizanie dans la défense marseillaise. Cela n’a malheureusement pas duré, lui qui était contraint de sortir sur blessure à l’approche de la première demi-heure (26’). Il souffre des adducteurs, révélait Bruno Genesio en conférence de presse. Croisé en zone mixte, Hamza Igamane s’était voulu rassurant, malgré une douleur bien présente.

Le manque de construction offensif : Sans Hamza Igamane, le LOSC a vu son animation offensive être considérablement chamboulé. En l’absence d’échauffement, Olivier Giroud était plus statique, même en difficulté pour servir de points d’appui. Construire est alors devenu plus compliqué, au point de voir les transitions s’enchaîner. Ces dernières ont néanmoins trop souvent été gâchées par des mauvais choix.