« Celle là, elle fait du bien » : Nathan Ngoy « soulagé » après Havre AC – LOSC

Préféré à Chancel Mbemba en défense centrale, Nathan Ngoy a rendu une nouvelle copie de grande volée lors de la victoire du LOSC au Havre (0-1). Il a d’ailleurs commenté ce succès en zone mixte au coup de sifflet final.

Le Stade Océane a été le théâtre d’un duel opposant le LOSC au Havre AC ce dimanche dans le cadre de la quatorzième journée de Ligue 1. Ce dernier, très longtemps indécis, a, contre toute attente, eu un vainqueur. Les Dogues, en infériorité numérique suite à l’expulsion précoce d’Ayyoub Bouaddi (51′), arrachaient un succès in extremis (0-1) en fin de match, grâce à une réalisation inscrite par Hamza Igamane (88′).

Aux premières loges, Nathan Ngoy a évidemment apprécié, et ce, malgré les contraintes provoquées par la sortie prématurée d’Aïssa Mandi sur blessure (39′), puis le fait d’être en infériorité numérique. Le but marqué, il l’a vécu comme « un soulagement » au cœur de l’arrière-garde.

Match à émotions

Nathan, c’est un scénario assez incroyable que vous venez de vivre ?

Quand il y a eu le rouge, on a fait un cercle entre nous. On a discuté et on s’est dit qu’on allait rien lâcher jusqu’au bout, qu’on allait quand même essayer de jouer parce qu’il y avait la place pour faire quelque chose.

C’est vraiment une victoire d’équipe. On l’a fait tous ensemble aujourd’hui, ceux qui sont rentrés, ceux qui ont été titularisés, même ceux qui n’ont pas joué, ils nous ont soutenus jusqu’au bout. C’est vraiment une victoire collective et franchement, celle là, elle fait du bien.

Quelles sont les émotions que tu as ressenties au moment du but ? On vous a vu tous exulté.

C’était un grand soulagement, parce que ce n’était pas facile, on était à 10. Du coup, ça demande plus de courses et surtout de marquer. En plus, on savait qu’il ne restait pas beaucoup de temps donc on resserrait encore derrière.

Coup d’œil en défense

Comment tu as vécu le match en défense ? Toi qui a dû changer de coéquipier en plein matchs avec la blessure d’Aïssa Mandi, remplacé par Chancel Mbemba.

Ce sont deux joueurs d’expérience donc je n’ai pas eu de soucis à ce niveau-là. Les Havrais nous attendaient. Dès qu’ils récupéraient le ballon, ils essayaient de balancer devant et on a très vite compris ce qu’il fallait faire. Donc, on a bien su gérer ça et puis voilà, jouer aux côtés d’Aïssa, de Chancel ou d’Alex’, ce sont de grands joueurs donc c’est un privilège d’être à côté d’eux.

Cela ne change vraiment rien dans ta manière d’aborder le match ?

Non, ça ne change pas parce qu’on se parle beaucoup, on se connaît bien. Ça fait un moment qu’on joue donc franchement, non, ça ne change rien.

Vous venez d’enchaîner trois victoires en une semaine, vous avez négocié combien de jours de repos dans le vestiaire ?

(Il réfléchit cinq secondes pour ne surtout pas dire de bêtise). On travaille nous hein, c’est le coach qui verra ça, ça faut voir avec le coach (rires).