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« C’était un match complétement fou » s’exclame Jonathan David après Fenerbahçe SK – LOSC

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Crédit Photo : Le Petit Lillois / Corentin Betrancourt

Héros de la soirée, Jonathan David semblait encore sous le feu de l’émotion au coup de sifflet final, évoquant le déroulé de la qualification du LOSC ainsi que son but, inscrit sur penalty sous des huées tonitruantes.

Il faut parfois un héros et ce mardi soir, à Istanbul, c’est Jonathan David qui a endossé cette cape pour permettre au LOSC de se qualifier, au détriment du Fenerbahçe SK au score cumulé (2-3), pour les barrages de la Ligue des Champions. Au coup de sifflet final, le Canadien était encore sous le coup de l’émotion, embarqué malgré lui dans un scénario éreintant : « C’était un match complétement fou dans lequel je pense que l’on a eu beaucoup de maîtrise dans le jeu malgré le fait que nous avons eu des petites frayeurs, débute-t-il, omettant d’évoquer les arrêts de Lucas Chevalier ainsi qu’un poteau et une barre transversale. On est globalement resté solide pendant tout le match. On s’est créé quelques opportunités, mais je pense que l’on a contrôlé. Ce but malchanceux arrive à la fin. C’est sûr que l’on aurait préféré terminer ce match en 90 minutes, mais parfois c’est comme ça, c’est le football. »

Homme providentiel, Jonathan David a vécu un été mouvementé avec un parcours historique à la Copa América 2024 qui s’est déroulée aux États-Unis. Deux semaines de repos seulement pour un retour au Domaine de Luchin le 28 juillet, il avoue l’avoir eu dur sur le plan physique : « C’était un match très difficile, notamment physiquement, surtout que ce n’est même pas encore le début de saison. Jouer les prolongations, ce n’est jamais facile, mais alors quand on n’a pas encore commencé la saison, poursuit le Canadien, enchaînant sur sa réalisation, inscrite malgré les sifflets. Je m’entraîne pour tout ça, pour des penaltys. Tout peut arriver, mais le plus important pour moi est d’avoir le bon contact avec le ballon. Le reste, ce qui doit arriver arrivera. Dans ces moments-là, on reste dans sa bulle. On se concentre juste sur ce que l’on doit faire », analyse-t-il plus froidement au micro des équipes de communication du LOSC.

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