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D1 – J8 : La présentation d’Amandine Henry ne suffit pas pour retenir la section féminine du LOSC dans sa chute

Sous les yeux de leur nouvelle coéquipière, Amandine Henry, les Féminines du LOSC se sont écroulées lors de la réception de l’AS Saint-Etienne, pourtant lanterne rouge avant cette rencontre (1-2).
Assommée par un revers difficile à digérer en Bretagne, et plus précisément à Guingamp (4-3), la section féminine du LOSC se devait de l’emporter devant son public, d’autant plus face à un adversaire direct dans la course au maintien. Ainsi, c’est avec cette énergie, suite à la présentation d’Amandine Henry, que les Dogues ont marqué d’entrée. Sur un coup-franc parfaitement tiré par Maïté Boucly, Dany Roux place une tête imparable (2′). Des débuts parfaits, trop parfaits peut-être. Si les Lilloises ont plusieurs fois l’occasion de faire le break, notamment sur une tête de Marjorie Boilesen (30′), elles se heurtent trop souvent sur la dernière ligne stéphanoise pour espérer pouvoir doubler la mise. Une domination qui devient peu à peu stérile, et ce, malgré les déboulés de Dany Roux sur son côté, seul élément en capacité de faire des différences individuelles. De son côté, Saint-Etienne subit mais interrompt chaque situation dangereuse par des fautes intelligentes, qui hachent le jeu et désorganisent les Féminines du LOSC. Un manque de communication qui se ressent parfois en pleine surface, où les cafouillages sont à l’origine de quelques frissons avant la pause (1-0).
Au retour des vestiaires, le torpeur s’installe durablement dans le camp lillois, dans la difficulté lorsqu’il s’agit d’accélérer. Un rythme lent qui profite aux Stéphanoises. Ces dernières reviennent sur la pelouse avec de meilleures intentions et font travailler Taylor Beitz dans les cages (50′). Cette dernière ne peut néanmoins rien sur un penalty transformé par Brown à l’entame du second acte (57′), concédé suite à une erreur de jugement de Julie Pian. Sonnée au tableau d’affichage, il faut ensuite compter sur plusieurs arrêts décisifs de Taylor Beitz pour que la section féminine du LOSC reste en vie (62′, 65′, 70′). Néanmoins trop sollicitée, la Canadienne cède une seconde fois à l’issue d’un face à face où elle ne peut rien. Lancée dans une percée pleine axe, l’attaquante stéphanoise se joue du milieu de terrain lillois avant de servir Elmore. Dans la profondeur, et plus rapide que son vis-à-vis, la visiteuse est définitivement lancée et n’a plus qu’à se jouer de la portière nordiste (72′). L’AS Saint-Etienne mène désormais la danse à l’extérieur et aurait même pu faire le break dans la foulée. Sur l’engagement, les Vertes marquent un troisième but finalement refusé pour hors-jeu (74′). Un fait de jeu qui réveille les Lilloises, mais c’est trop tardif pour espérer mieux qu’un revers. Frustrées par les minutes grappillées par les Stéphanoises, elles seront incapables de renverser la situation. Un match à oublier pour les Dogues.
Dans la peau de la lanterne rouge avant cette partie, l’AS Saint-Etienne n’avait pas engrangé le moindre succès. Le premier est ainsi empoché face au groupe de Rachel Saidi (1-2) qui fait une très mauvaise opération.
LOSC 1-2 ASSE (1-0)
8ème journée de D1 Arkema – Samedi 18 novembre – 14h30
But(s) : Roux (2′) pour le LOSC, Browne (57′),
Elmore (71′) pour l’AS Saint-Etienne
Avertissement(s) :
LOSC : Beitz – Rabanne, El Chad,
Devleewschauwer, Laplacette – Boilesen (Lelarge 80′), Paprzycki,
Pian (Bamenga 65′) – Roux, Ribeyra (Azzaro 65′), Boucly (Ollivier
79′)
Entraîneur : Rachel Saidi
AS Saint-Etienne : Gignoux-Soulier – Klotz (Anglais 76′), Bataillard, Carage, Tapia – Otu, Champagnac, Caputo – Lamontagne (Archier 90′), Browne (Pierre-Louis 76′), Elmore
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