Elton Mokolo (Club des Cinq) : « Le LOSC en Ligue des Champions était une parenthèse enchantée »

Dans la soirée de dimanche soir, l’émission du Club des 5 a accordé un peu de temps pour débriefer la rencontre entre Lille et l’OL. Les chroniqueurs présents en plateau se sont montrés assez durs avec le LOSC. Pour eux, les difficultés du club lillois en Ligue 1 commencent sérieusement à se voir et la déception se fait sentir. 

Pour Elton Mokolo, Lille n’est absolument pas guéri en championnat : « Je donne directement un carton rouge pour les deux équipes. On peut critiquer les deux équipes pour le match proposé, mais la pelouse ne permettait pas de jouer dans de bonnes conditions. On peut-être déçu de la rencontre de Lille, mais j’ai toujours pensé que le LOSC en Ligue des Champions était une parenthèse enchantée. La semaine dernière, Lille est l’équipe qui gagne sur un CSC de Troyes. Je n’oublie pas que Lille venait d’enchaîner deux victoires de suite pour la deuxième fois seulement de la saison. Cette équipe a du mal à se montrer régulière et à garder de la constance sur quatre-vingt dix minutes. Il faut aussi travailler sur l’efficacité offensive. »

Walid Acherchour souligne aussi l’inefficacité lilloise en plus d’une créativité offensive presque inexistante : « Lille n’est pas aidé par son efficacité et par Burak Yilmaz. L’année dernière, le Turc n’avait besoin que d’une seule occasion pour marquer alors qu’aujourd’hui, les deux occasions ratées font mal. Mais au final, dans la régularité, Lille ne fait pas mieux l’OL dans le contenu depuis le début de la saison. Ils ne savent que jouer en contre. »

Enfin, Dominique Baillif évoque un problème mental pour les Dogues en championnat : « On s’attendait à mieux d’une équipe de Lille qui sort d’une qualification européenne. En première mi-temps, on a vu aucune envie de la part des Lillois avec aucune intensité. On peut se poser des questions sur le mental de cette équipe. Sur l’aspect technique, on sait que les Lillois sont forts individuellement, mais ils ont du mal à retrouver les armes qui faisaient leur force collectivement. Il n’y a rien de fou et Lille devient une équipe où les victoires deviennent ric-rac. »