Rejoignez nous !

LOSC

La revue de presse de LOSC – SCO Angers

Publié

le

Crédit photo : Le Petit Lillois

Après avoir mené au score pendant plus de 80 minutes, les Dogues se sont écroulés en fin de rencontre pour concéder un nul extrêmement frustrant face au SCO Angers, (1-1). Un scénario au dénouement cruel qui se répète semaine après semaine et qui agace la presse qui ne comprend pas l’irrégularité chronique des Lillois. Plusieurs fautifs sont pointés du doigt… 

Amazon Prime – Ludovic Giuly : « Les matchs se répètent pour Lille, ils tiennent le match avant de s’effondrer… »

Ludovic Giuly – Benoît Cheyrou

L’opposition entre le LOSC et le SCO d’Angers était diffusée sur les antennes de Prime Vidéo avec au micro deux experts du football qui ont connu, par le passé, la joie de fouler les pelouses de Ligue 1. Très sobres dans leurs interventions, Ludovic Giuly et Benoît Cheyrou constatent avec froideur les errements lillois et les nombreux défauts dont font preuve nos Dogues depuis plusieurs semaines. L’ancienne star de l’AS Monaco loue la chance et l’efficacité angevines avant d’évoquer, avec désarroi, un scénario qui semble se répéter chaque semaine pour le LOSC : « C’est vrai que Angers a fait un bon début de partie puis s’est éteint en deuxième période. Les Angevins n’arrivaient pas trop à poser de problèmes à leur adversaire avant cette seule occasion qu’ils arrivent à mettre au fond. C’était un peu faible à ce niveau là mais bon, ils arrivent tout de même à ramener un point. Pour Lille, je dirais que ça se répète. C’est toujours le même discours. Ils tiennent le match avant de faire preuve de nervosité et de s’effondrer en fin de rencontre... »

Un scénario au dénouement cruel que Benoît Cheyrou tente d’éclaircir par son analyse. Pour lui, l’explication est limpide : la Ligue des Champions et le manque de rotation dans l’effectif sont responsables de cette nouvelle contreperformance lilloise : « Dix titulaires sur onze disputaient la Ligue des Champions contre le FC Séville mardi dernier. Il y a de la fatigue physique mais aussi et surtout un épuisement mental. Enchaîner des matchs à haute intensité tous les trois jours entraîne inévitablement une fatigue nerveuse. Une concentration permanente qui a manqué aux Lillois pour être plus efficaces dans les deux surfaces. »

Voix du Nord – Sandrine Arrestier : « Burak Yilmaz a tout manqué »

Sandrine Arrestier

Dans son débrief de la rencontre, la Voix du Nord n’est pas tendre avec nos Dogues et récite une partition aussi terne que la rencontre à laquelle nous avons pu assister. Si Burak Yilmaz est particulièrement pointé du doigt, notamment pour son occasion manquée en toute fin de match, le LOSC dans son ensemble est vivement critiqué. Sur courant alternatif, les Dogues auraient bien besoin d’une décharge électrique pour retrouver des couleurs : « Forcément, les sifflets sont tombés des tribunes du stade Pierre-Mauroy, martelant toute l’incompréhension qui accompagne ce LOSC intermittent, insaisissable depuis le début de saison, incapable d’enchaîner les bons résultats, voire les bons matchs. […] Le LOSC n’a une nouvelle fois pas su plier le match en dépit de vraies situations (11 tirs dont 6 cadrés), trois en première période dont l’ouverture du score, survenue après une entame laborieuse. En seconde période, le LOSC eut encore au moins trois grosses occasions puis il y eut cette glissade de Burak Yilmaz, incapable d’armer son tir au bout des arrêts de jeu… La star turque aura d’ailleurs à peu près tout manqué. […] Lille aurait pu vivre une trêve tranquille, il la passera à cogiter. En Ligue 1, il n’arrive pas à basculer du bon côté. »

L’Equipe – Joel Domenighetti : « Le LOSC reste à la merci du moindre relâchement »

Joel Domenighetti

Pourtant en novembre, l’automne ne semble pas aider les Dogues a digérer leur titre de champion et l’inconstance rythme les performances lilloises : « Lille prolonge son inconstance en Ligue 1 et a perdu son sixième point dans les dix dernières minutes cette saison en concédant une égalisation face à Angers. Un résultat qu’il aurait dû éviter s’il était parvenu à transformer ses nombreuses grosses occasions. Les Dogues s’engluent dans la deuxième partie du classement laissant craindre une galère domestique durable. » Une dynamique noire à enrayer rapidement qui inquiète la presse hexagonale. Des accidents qui ne cessent de se répéter et qui finissent par devenir très voire trop familiers : « Lille pourrait parler d’accident si les maux dont il souffre en Championnat ne lui étaient pas devenus familiers. Mais, contrairement à la Coupe d’Europe où l’implication et l’envie sont totales, l’équipe manque de constance pour impacter plus profondément ses adversaires hexagonaux. Elle reste à la merci du moindre relâchement. Elle semble toujours perturbée en interne par des intérêts divergents. Et une présidence autoritaire contre laquelle elle était parvenue à se fédérer la saison passée. »

Comme il faut bien trouver un coupable, L’Equipe explique cette nouvelle mauvaise prestation par les choix de Jocelyn Gourvennec. Le Breton semblait vouloir poursuivre sur certaine continuité en alignant un XI de départ similaire à celui qui était sorti vainqueur de sa confrontation avec le FC Séville. Des choix remises en question : « Avant son déplacement à Monaco le 19 novembre, où Onana, expulsé hier, sera suspendu, Jocelyn Gourvennec va devoir gérer les retours tardifs de ses internationaux rincés au lendemain de la trêve internationale. Il a reconduit hier la même équipe qu’à Sanchez-Pizjuan sauf Weah. Le rendement d’Ikoné et de Yilmaz ne lui donnent pas raison. Ses changements ont aussi été un peu trop tardifs pour redonner au LOSC le souffle qui venait à manquer. »

After Foot – Lionel Charbonnier : « L’erreur de Jocelyn Gourvennec est de vouloir faire du Galtier alors qu’il n’a pas le niveau »

Lionel Charbonnier – Kevin Diaz

Des critiques logiques mais retenues jusque là qui tranchent avec les propos tenus sur le plateau de l’After Foot. Lionel Charbonnier partage un sentiment que doivent ressentir de nombreux supporters : de l’incompréhension. Le chroniqueur n’arrive pas à déterminer les raisons de l’irrégularité lilloise : « Je pense que mentalement quelque chose ne va pas chez les Lillois, ils sont capables de fulgurances, de se mettre au niveau européen puis, trois jours plus tard, de réaliser une prestation très médiocre. Je ne comprends pas. Je ne sais pas ce qu’il se passe. Franchement j’ai du mal. […] C’est inadmissible pour moi, les supporters doivent être outrés. Je pense que l’erreur de Gourvennec est de vouloir faire du Galtier alors qu’il n’a pas le niveau. »

Comme de nombreux observateurs, Kevin Diaz tente de trouver une explication aux résultats en dents de scie et aux prestations lilloises. Si pour beaucoup la faute est pour Jocelyn Gourvennec, lui, préfère s’en prendre aux joueurs qui choisissent leur rencontre : « Là c’est clairement psychologique. Quand tu vois le match contre le PSG puis contre Séville et là, ce n’est pas normal. J’ai l’impression que quand il n’y a pas d’atmosphère particulière autour d’un match ou lorsqu’ils sont favoris, ils se revoient en Champions de France et se disent qu’ils peuvent lever le pied. Et… je ne pense pas que Jocelyn Gourvennec a la solution. C’est dans les têtes. Je pense que les joueurs doivent se regarder dans la glace.« 

Advertisement
Cliquez pour commenter

Vous devez être identifié pour commenter Connectez vous

Laissez une réponse

Populaires

Le Petit Lillois

GRATUIT
VOIR