Jonathan David – Burak Yilmaz : un duo du LOSC en doute ?

Alignés ensemble pour le Trophée des Champions et face à Metz, Jonathan David et Burak Yilmaz semblent installés à la pointe de l’attaque. Pourtant, un problème survient fréquemment dans leur association.

Titularisés ensemble à seize reprises en Ligue 1 Uber Eats depuis leur arrivée à l’été 2020, cette association semble davantage affecter l’avant-centre canadien que son coéquipier. En effet, si Burak Yilmaz a trouvé le chemin des filets à dix reprises en Ligue 1, sur un total de 16 buts, sur ces 16 rencontres, le constat est inverse pour Jonathan David avec seulement quatre buts. Cependant, lorsque l’international turc était absent, le numéro 9 lillois a inscrit neuf buts en quinze matchs.

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Mais cette influence du Turc sur le Canadien se ressent également dans les positions moyennes des joueurs. Ainsi, que Burak Yilmaz soit associé avec Jonathan David, Jonathan Ikoné ou Yusuf Yazici, sa zone d’influence est large, du côté gauche au droit avec une certaine liberté dans ses déplacements. Pour David, celle-ci est différente en fonction de la présence ou non de l’attaquant de 36 ans. Si cela peut s’expliquer par le fait que Yilmaz soit moins capable de se déplacer et de s’adapter, ce constat peut également expliquer l’influence moindre qu’a David lorsqu’il est associé avec Yilmaz. Cela se ressent également sur le nombre de ballons touchés puisque le Canadien touche, en moyenne, 50% plus de ballons lorsqu’il joue sans Burak Yilmaz.

Dès lors, quelle est la solution ? Se priver de l’un ou l’autre ? Cela ne semble pas être la solution privilégiée et à privilégier. Malgré tout, il convient de s’interroger sur les rôles de chacun dans ce 4-4-2 et s’il n’existe pas la possibilité d’adapter l’animation afin d’avoir deux joueurs s’exprimant ensemble, au même moment, car l’association reste celle qui a permis à Lille d’obtenir ses succès les plus importants, que ce soit sur la pelouse de Lyon ou lors du derby face à Lens. Et avoir deux attaquants capables de marquer lorsqu’ils évoluent ensemble, ça ne peut faire que du bien à une ligne offensive trop souvent en berne ces derniers temps.