Publié le 30 juillet 2024 à 08:35

Pour son entrée en lice, l’équipe de France féminine de basket a été sur son nuage ce lundi. Les Bleues ont surclassé le Canada (75-54) dans l’ambiance folle qui imprègne le parquet du Stade Pierre Mauroy.
La Belgique et l’Australie étaient tombées avant elles. Opposées au Canada ce lundi, en ouverture de leur campagne olympique, les Bleues étaient prévenus. Le territoire lillois est propice au coup d’éclat. Surprise il n’y a néanmoins pas eu. Portées par un public toujours aussi bouillant, nos confrères nordistes vivent au cœur d’un volcan depuis l’entame des Jeux, elles ont sorti une performance de haute volée pour disposer du Canada (75-54). La défense implacable de l’équipe de France a notamment impressionné, d’autant plus quand elle n’encaissait que deux points lors du deuxième quarts-temps, passant de 14-18 (10′) à 36-18 (19′). En maîtrise, ses joueuses n’ont ainsi jamais été véritablement inquiétées. Gabby Williams et Marième Badiane ont particulièrement impressionné.
L’équipe de France s’est offert une belle revanche, au meilleur des moments, vaincue lors de ses trois derniers duels avec le Canada. Ce jeudi, elle retrouvera le parquet avec une confrontation programmée à 17h15 contre le Nigéria, vainqueur surprise de l’Australie quelques jours plus tôt. Le dernier affrontement entre ces deux nations s’était conclu par un revers tricolore.
Les réactions d’après-match
Intérieure de l’équipe de France, Dominique Malonga a analysé avec lucidité la prestation tricolore, synonyme à ses yeux d’une progression certaine : « Nous sommes heureuses de la performance proposée. Il y avait vraiment la volonté d’entrer de la meilleure façon possible dans la compétition et c’est ce qu’on a fait. Mais il n’y a pas le temps de jubiler, on rejoue dans trois jours contre le Nigeria. On a montré notre identité : défendre. Le deuxième quart ? Impressionnant, c’est le mot. N’avoir encaissé que deux points, ça montre que l’on peut réellement atteindre ce niveau où l’on est un rouleau compresseur, où on met la pression à tous les postes. On peut être une machine. C’était important de montrer ça car le Canada nous avait battues il y a deux ans. Cela montre qu’on a vraiment grandi, changé », a-t-elle déclaré dans des propos relayés par L’Equipe.
Toujours dans les colonnes du quotidien sportif français, Marine Johannès s’est dite impressionnée par l’enceinte de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy : « On n’a pas l’habitude, nous les filles, de jouer dans des salles pareilles, dans ces conditions. C’était vraiment incroyable, l’échauffement, la Marseillaise. On n’oubliera jamais. Et cela nous a lancées dans le match. On était prêtes, on a fait de grosses semaines d’entraînement, ç’a été intense, fatigant. C’a été un effort collectif, on était vraiment là à se soutenir, se dire que ça irait. Qu’il fallait aussi profiter du moment, que ça n’arrive pas tous les jours », a confié l’arrière de l’équipe de France.
France – Canada : Le résumé
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