Nathan Ngoy « apprend beaucoup » depuis son arrivée au LOSC

Débarqué dans le Nord cet été, Nathan Ngoy a tout récemment avoué avoir traversé une période de doutes lors de ses premiers mois au LOSC.

Du haut de ses 22 ans, Nathan Ngoy s’est lancé à la découverte d’un nouveau monde en quittant son nid, le Standard de Liège, pour une équipe à l’ambition européenne cet été, le LOSC. Rapidement titularisé aux côtés d’Alexsandro, il enchaînait les apparitions, engrangeant 90 minutes après 90 minutes jusqu’au Derby du Nord.

Le Belge a ensuite vécu une période de creux, des doutes qu’il a lui-même récemment évoqués deux mois plus tard en conférence de presse (avant le déplacement au Havre). Il se sent désormais mieux, son temps de jeu récent le prouve (3 titularisations sur les 4 dernières sorties du LOSC), au point de pouvoir brièvement se confier sur cette réalité traversée.

Adaptation satisfaisante et apprentissage continu

Quel bilan dresses-tu de tes premiers mois à Lille ?

Mon bilan personnel est correct, je pense. J’ai bien commencé avec de premiers matchs. Après j’ai eu un petit moment de down, une petite période compliquée. Mais les coachs m’ont soutenu, mes coéquipiers aussi. J’apprends beaucoup avec les coachs et mes coéquipiers.

J’évolue aux côtés de joueurs comme Aïssa Mandi ou Chancel Mbemba, qui sont des joueurs qui ont beaucoup d’expérience. Ils m’aident aussi, c’est une concurrence saine. J’apprends et j’essaie de m’améliorer dans tous les secteurs parce qu’on n’est jamais parfait. Il faut essayer de viser le max. Mais je suis bien entouré et je suis très content de côtoyer des joueurs de très haut niveau comme ça.

Qu’est-ce qu’ils t’apportent, qu’est-ce qu’ils t’apprennent, qu’est-ce qu’ils te conseillent au quotidien ?

Ils me conseillent de jouer avec mes qualités parce qu’ils savent que j’ai des qualités de relance, de vitesse. Après ils m’aident aussi plutôt dans le placement. Je crois que c’est la chose sur laquelle je dois le plus m’améliorer pour anticiper. Je joue un peu beaucoup avec ma vitesse, ce qui fait que parfois je suis un peu mal placé et je dois compenser avec ma vitesse. Mais si je suis bien placé, je n’aurai pas besoin de ma vitesse forcément. Donc ils m’aident beaucoup sur ça et j’essaie de les regarder aussi parce que eux, tout ce qui est anticipation et tout, c’est très fort.

Sinon sur l’aspect humain, on discute et on est tranquille. Ils sont vraiment des bons gars et ils m’aident beaucoup au quotidien aussi.

Traverser une période difficile

Comment as-tu vécu cette période et comment t’es-tu remobilisé ?

Comment je l’explique ? Vous savez, on est des humains. De temps en temps, ça va. De temps en temps, ça va un peu moins. Et puis, de temps en temps, tu réfléchis beaucoup. De temps en temps, tu as le perso aussi qui joue. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais il faut savoir rester fort.

De toute façon, j’ai le soutien de tout le monde. La carrière d’un footballeur, ce sont des hauts et des bas. Là, ça va mieux. J’ai repris confiance. Je joue. De toute façon, je suis conscient de mes qualités et de ce que je sais faire. Juste dans ces moments-là, je pense qu’il faut rester calme. Il ne faut pas trop réfléchir. Il faut regarder match après match et essayer de faire le max et de s’améliorer tout le temps. De toute façon, je suis bien entouré.