Deux premiers écarts en pleine semaine, le LOSC peine à enchaîner

Après avoir été sérieusement bousculé par le PAOK Salonique une semaine plus tôt, le LOSC a de nouveau goûté à la défaite ce mercredi. Si c’était cette fois à Nice, il s’agit d’un deuxième revers en pleine semaine : les Dogues peinent à enchaîner.

Saison après saison, le LOSC se veut ambitieux. Cela se traduit par des objectifs élevés, à l’image d’une qualification européenne (et plus précisément en Ligue des Champions) en championnat et de beaux parcours en Coupe de France ainsi qu’en Ligue Europa (Top 8 puis…). Pour ce faire, ses représentants se doivent d’enchaîner les bons résultats, réaliser des séries.

Le hic est qu’une telle dynamique n’a plus été suivie depuis la mi-septembre (3 victoires de suite : Monaco, Lorient, Toulouse). Depuis (4 défaites, 1 nul, 4 victoires), les Dogues n’ont pas été capables d’enchaîner deux succès consécutifs toutes compétitions confondues. « On avait une belle opportunité de faire une très belle opération et encore une fois, on ne la saisit pas, ce qui est un peu récurrent », regrettait d’ailleurs Bruno Genesio à Nice.

Chez les Aiglons justement, le LOSC a courbé l’échine (2-0) pour la deuxième fois d’affilée en milieu de semaine. La première était une désillusion européenne (3-4) contre le PAOK Salonique. Ces différents résultats démontrent l’irrégularité lilloise cette saison, incapable d’enchaîner les résultats positifs.

La fatigue évoquée

Pour la première fois de la saison, le champ lexical de la fatigue a été utilisé pour tenter de justifier la désillusion vécue à Nice (2-0) : « On manquait un peu d’énergie et de vivacité pour les déséquilibrer », lançait à chaud Benjamin André. Le capitaine lillois voyait la direction de ses mots être reprise par Romain Perraud.

Toujours sur les antennes de Ligue 1+, le latéral lillois s’exprimait : « On a dominé tout le match mais ça n’a pas suffi. Peut-être qu’il y avait un manque de jus, des joueurs un peu statiques, mais ce n’est pas une excuse. On aurait dû faire mieux sur nos phases offensives. Peut-être qu’il y a de la fatigue », soulignait avec insistance Romain Perraud ce mercredi sur la Côte d’Azur. Les propos tenus peuvent étonner, et ce, pour plusieurs raisons.

La première est la constitution de l’effectif lillois, suffisamment étoffé pour combler Bruno Genesio ce qu’il a lui-même affirmé plusieurs fois depuis le début de la saison. La seconde est tout simplement le fait que l’OGC Nice a joué deux rencontres de plus (3e tour préliminaire de la Ligue des Champions, aller-retour contre le SL Benfica) que la formation lilloise depuis le début de la saison. Dans cette même situation l’année dernière (avec 4 matchs supplémentaires dès le coup d’envoi de l’exercice 2024-2025), elle n’avait que rarement évoqué son usure (physique ou mentale) pour expliquer des contreperformances. Il s’agit-là de la troisième raison. Cela paraît donc bien tôt pour sortir cette carte de la fatigue, d’autant plus que les matchs s’enchaînent. Le LOSC retrouve déjà Angers dimanche, soit quatre jours après sa fessée à Nice.