Menace d’un départ : Le ton monte entre Olivier Létang (LOSC) et Nicolas de Tavernost

Directeur général de LFP Media, Nicolas de Tavernost a été chahuté par les présidents des clubs de Ligue 1, Olivier Létang en tête, lors du dernier conseil d’administration de la Ligue.

Réuni avec les différents présidents des clubs de Ligue 1 à l’occasion du conseil d’administration de la Ligue, dont la dernière édition se tenait ce mercredi 15 octobre, Nicolas de Tavernost, directeur général de LFP Media et dirigeant de sa chaîne Ligue 1 +, a été quelque peu bousculé. « Le ton » serait notamment « monté avec Olivier Létang », président du LOSC et du colloque de Ligue 1. La raison ? De la transparence serait, d’après les informations diffusées par L’Équipe ces dernières heures, réclamée.

La menace d’un départ

Les présidents des clubs de Ligue 1, qui se sont fait entendre par l’intermédiaire d’Olivier Létang, leur représentant, souhaiteraient que des points soient réalisés de façon plus régulière sur l’état actuel des finances et sur les dépenses réalisées par LFP Media. Le montant de 36,5 millions d’euros attribué au fonctionnement de la plateforme Ligue 1+, et notamment la moitié (7 M€) encore inutilisée des 14 M€ prévus pour le marketing, font l’objet de questions. L’une d’entre elles était de déterminer si l’intégralité de cette enveloppe allait être utilisée, ou si une partie pouvait être redistribuée aux clubs.

Le versement d’une prime de 1000 euros à l’ensemble des salariés de la Ligue de Football Professionnel suite au lancement de Ligue 1+ a également été un sujet, notamment parce que le conseil d’administration n’a pas été impliqué dans le processus de décision. Il est une nouvelle fois question de transparence.

Lors de ces échanges, Nicolas de Tavernost « s’est senti attaqué » par Olivier Létang et les présidents de Ligue 1, avec des interrogations ou remarques qui ont été perçues comme des « critiques » à son égard. Le quotidien sportif relate que le dirigeant a indiqué qu’il était prêt « à prendre ses responsabilités » si le travail réalisé ne convenait pas, soit à prendre la porte. C’est du moins de cette manière que cela a été compris.