Publié le 14 octobre 2025 à 14:44

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Quentin Delcourt
Leader technique au sein de l’effectif du LOSC, Hakon Haraldsson nourrit de grandes ambitions, qu’elles soient collectives ou individuelles.
Le frêle joueur offensif venu du Danemark est, au fil des saisons, devenu un élément très influent au sein du dispositif lillois. Ses 8 apparitions sur 9 matchs en sont la preuve au même titre que les déclarations régulières de Bruno Genesio à son égard, Hakon Haraldsson (22 ans) « s’est beaucoup amélioré » ces deux dernières années, « tant physiquement que mentalement ». Il s’agit des termes employés par l’Islandais dans un entretien accordé au Journal du Dimanche.
« Moi comme l’équipe, nous n’abandonnons jamais, c’est notre qualité principale »
« La France est l’un des plus grands pays du football. Quand j’ai reçu l’offre du LOSC en 2023, j’ai bien sûr accepté. Le club possède une grande histoire et de grands joueurs, a-t-il commenté, questionné sur ses sensations dans le Nord. Ma copine (islandaise) et moi, on se sent comme chez nous à Lille. Même si l’Islande reste ma maison. Quand je rentre chez moi, c’est un sentiment différent. Vous retrouvez la famille, la culture, la nourriture et une petite communauté où vous connaissez tout le monde. L’attachement est très fort, viscéral. Parfois, on ne se voit pas pendant six mois… C’est l’un des privilèges de jouer en équipe nationale. »
Hakon Haraldsson poursuit. Il confie retrouver certaines valeurs islandaises au LOSC : « Moi comme l’équipe, nous n’abandonnons jamais, c’est notre qualité principale », analyse-t-il, assimilant cette dernière « au caractère bien trempé des Vikings ». Après deux années à Lille, il souhaite pouvoir réaliser certaines de ses ambitions, à commencer par soulever un titre : « J’espère que nous remporterons un trophée bientôt », croise-t-il les doigts.
L’appel de l’Angleterre
Ses ambitions l’emmènent également outre-Manche. Lancé sur l’attrait du football anglais, Hakon Haraldsson répond sans détour : « En Islande, on ne regarde que la Premier League et chacun a son équipe préférée. La mienne, c’est Manchester United, lâche-t-il avec un grand sourire, bien conscient que son club de cœur est loin de sa gloire passée. C’est à cause de mon père et de mon grand frère, j’ai choisi le même club qu’eux ! L’Angleterre est l’un de mes rêves, j’espère y jouer un jour », conclut l’Islandais qui, après le LOSC, doit donc espérer faire le grand saut vers le championnat le plus prestigieux de la planète football.
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