Publié le 14 octobre 2025 à 07:20

Crédit Photo : LOSC Médias

Par - Catégories : Football, LOSC-

Les Bleus devront encore patienter avant de voir les États-Unis et la Coupe du monde 2026, eux qui ont été tenus en échec par l’Islande (2-2) ce lundi.

Le brassard de capitaine autour du bras, morceau de tissu qu’il ne lâche plus, Hakon Haraldsson (22 ans) accueillait l’équipe de France à Reykjavik. En manque d’idées sans ses meilleurs éléments offensifs, cette dernière s’est prise les pieds dans le tapis. Ses occasions se comptaient sur les doigts d’une seule main, quand l’Islande n’hésitait pas à se projeter avec ambition et a profité des erreurs tricolores. Victor Palsson se jouait de William Saliba et Eduardo Camavinga sur un coup franc pour tromper Mike Maignan (1-0, 39′). Il fallait alors courir après le score, ce qui n’est pas une habitude pour les Bleus.

Un but frustrant

Le plus dur avait été fait. Menés d’un but depuis la 39e minute, les Bleus arrachaient l’égalisation (Christopher Nkunku, 63′) puis prenaient l’avantage grâce au premier but en équipe de France de Jean-Philippe Mateta (68′). Il n’était cependant que de courte durée, puis que la défense tricolore s’écroulait dans la foulée et, suite à une erreur, concédait l’égalisation. Cette dernière était positionné très haut, trop haut sans doute au niveau du rond central.

Le mauvais réflexe

« Je n’ai pas revu le but mais j’ai la sensation que je peux faire beaucoup mieux, reconnaissait Jules Koundé, pointé du doigt au coup de sifflet final. On se fait transpercer un peu facilement et après, j’ai un mauvais réflexe de monter, de faire ce pas en avant alors qu’il fallait tout simplement reculer. On va dire que c’est un peu comme ça qu’on défend en club et malheureusement, c’est un mauvais réflexe qui coûte cher parce qu’on prend un but, bien que l’action parte de devant, mais le résultat est que j’aurais pu mieux faire sur ce but », analysait le défenseur français sur la Chaîne L’Équipe.

Déjà insatisfait par la copie rendue quelques jours plus tôt contre l’Azerbaïdjan (3-0), Didier Deschamps ne cachait pas sa frustration : « On menait 2-1. Ce qui me fait rager, c’est la manière dont on prend le deuxième but, on est ouverts, on est haut alors qu’on vient de marquer… , pestait le sélectionneur sur les antennes TF1. On est positionnés très haut, mal positionnés. Et c’est très vite après avoir pris l’avantage. Donc peut-être que c’est un peu de relâchement, mais ça ne doit pas nous arriver. Ça nous empêche de gagner ce match », s’agaçait-il encore.

Les mots employés soulignent l’exigence imposée en équipe de France, elle qui reste en position extrêmement favorable. Malgré ce match nul (2-2), elle garde son destin en main et pourrait se qualifier pour le Mondial 2026 dès sa prochaine sortie : la réception de l’Ukraine (13 novembre). L’Islande de Hakon Haraldsson, ce dernier a joué 90 nouvelles minutes, empoche un précieux points et reste à trois unités de l’Ukraine. Tout reste possible.

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