Ligue des Champions – Q3 : Les notes des Dogues après LOSC – Fenerbahçe SK

Pour son premier match officiel de la saison, le LOSC s’est imposé face à Fenerbahçe (2-1) pour prendre une belle option sur la qualification en barrages avant le match retour. Voici les notes que nous attribuons aux Dogues à l’issue de cette rencontre.

Lucas Chevalier (7) : Le gardien lillois a rappelé pourquoi il était si important pour les Dogues. S’il ne peut rien sur le but turc, il est décisif à trois reprises, dont deux face à face, pour empêcher Fenerbahçe de revenir au score. Des arrêts qui compteront avant le match retour.

Thomas Meunier (6,5) : Dans ce rôle hybride de troisième défenseur central, l’international belge a réalisé un match solide, que ce soit dans ses interventions, sa personnalité avec ballon et sans. Il se fait un peu avoir par Saint-Maximin en début de deuxième période dans son dos mais heureusement sans conséquence.

Bafodé Diakité (6) : Positionné dans l’axe de cette défense à trois, le Français a eu quelques sauts de concentration, notamment pour compenser les déplacements de Meunier à sa droite, offrant des espaces à Dzeko. Néanmoins, il a bien tenu son rang pour le reste face au bosnien puis au très puissant En-Nesyri.

Alexsandro (6) : S’il concède la faute qui amène l’égalisation turque, celle-ci est davantage liée à la perte de balle d’André qu’à une erreur de sa part. Pour le reste, il a eu une bonne lecture du jeu et des trajectoires, se montrant solide défensivement. Il doit cependant mieux faire dans son utilisation du ballon, notamment sur les passes intérieures vers Cabella et Haraldsson.

Tiago Santos (7) : La bombe portugaise est bel et bien toujours présente. Ultra actif dans son couloir, il a imposé un défi constant à Kadioglu en étant à l’origine de l’ouverture du score suite à un grand pont sur le latéral gauche turc. Toujours présent aux duels, particulièrement en forme physiquement pendant la première heure, il a aussi été important défensivement pour venir bloquer les offensives turques sur son côté.

Benjamin André (5) : Ce n’est évidemment pas son meilleur match sous le maillot lillois, en attestent ses nombreuses pertes de balle plein axe dont celle entraînant le coup-franc de l’égalisation adverse ou encore les duels perdus sur les ballons aériens. Cependant, son importance n’est plus à montrer dans la compensation, l’agressivité et la capacité à faire reculer ses adversaires. Il aurait d’ailleurs pu être décisif sur cette déviation de la tête vers David avant de l’être, à un degré moindre, sur le deuxième but lillois avec cette récupération dans les pieds de Kadioglu.

Angel Gomes (4) : Lorsqu’il est dans le confort, l’Anglais est un régal pour ses partenaires et pour le jeu lillois, où il réussit à casser des lignes et orienter le jeu. Mais il a surtout souffert physiquement ce mardi avec beaucoup de pressing ciblé qui a entraîné plusieurs pertes de balle très dangereuses, dont les deux face à face bien arrêtés par Chevalier.

Gabriel Gudmundsson (5,5) : Il n’était pas dans la fioriture ce mardi avec beaucoup de longs ballons lorsqu’il était enfermé et pressé dans son couloir. Cependant, il a été solide défensivement et notamment dans sa lecture du jeu, venant à plusieurs reprises couper à l’intérieur des possibilités pour les Turcs. Un match sobre, sans éclats pour l’international suédois.

Rémy Cabella (4,5) : Le numéro 10 lillois a semblé être le joueur le plus en forme physiquement sur la pelouse côté lillois. Actif, disponible, généreux dans les efforts et le repli défensif, il a été important dans l’équipe offensif et défensif des Dogues. Mais il a manqué d’énormément de justesse dans les trente derniers mètres avec des mauvais choix, des erreurs techniques. Capable de bien mieux dans ce domaine, il a tout de même été au service du collectif jusqu’au bout.

Hakon Haraldsson (4,5) : Comme Cabella, il est capable de bien mieux techniquement même s’il a paru moins emprunté que son coéquipier sur certaines situations. Il doit faire mieux sur sa tête après un excellent centre de Santos. Mais à l’image de son coéquipier numéro 10, il n’a pas été avare d’efforts dans le pressing et le contre-pressing lillois.

Jonathan David (4,5) : Jamais deux sans trois avec l’international canadien, qui a imité ses partenaires dans les bons et mauvais points. Particulièrement actif et disponible, il a semblé manquer d’un dernier coup de rein pour réussir à mieux finir ses actions dans la zone de vérité, à l’image de ce manqué aux six mètres. Son abattage défensif reste tout de même primordial pour gêner la première relance adverse et venir gêner les milieux turcs.