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Basket-ball

Entretien exclusif avec Maxime Bézin (LMB) : « On a eu un début de saison pas loin d’être parfait »

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Crédit Photo : Le Petit Lillois / Corentin Betrancourt

Une première partie de saison vient de s’écouler en Pro B. A cette occasion, Maxime Bézin, entraineur du LMB, a dressé un large bilan dans un entretien exclusif. 

Neuvièmes du championnat de Pro B avec un bilan neutre de sept victoires et sept défaites malgré les nombreuses blessures qui ont touché leur effectif, les Red Giants ont déjoué plus d’un pronostic, également en Coupe de France et en Leaders Cup. De longues péripéties qui ont été le scénario de six premiers mois de compétition desquels Maxime Bézin a dressé un large bilan à nos micros, dans un entretien exclusif.

Quel bilan faites-vous de cette première partie de saison ?

Un bilan qui est extrêmement positif. Dans le sens où jusqu’à début décembre et l’enchainement de blessures, on était qualifié en demi-finale de Leaders Cup en ayant gagné le match aller. On était troisième de notre championnat avec six victoires et deux défaites. On était bien au-delà des espérances et de ce qu’on pouvait attendre du Lille-Métropole Basket. On a eu un début de saison qui a été, je ne vais pas dire parfait, mais on n’en était pas très loin. En soit, un peu héroïque. La presse spécialisée disait de nous qu’on était une équipe bancale. On a eu des problématiques financières pendant l’été avec des fondations qui étaient un peu brinquebalantes, on va dire ça comme ça, mais on a eu un très bon début de saison.

On a fait deux fois une semaine à trois déplacements et malheureusement, on l’a payé avec quatre blessures sur le mois dont trois longues. Ça a été un petit peu plus compliqué début décembre mais il fallait que l’on retrouve un équilibre et on l’a plutôt bien fait comme l’atteste notre dernier match à Denain (interview réalisée avant le match face à Nantes, ndlr). On pourrait dire qu’on est un peu déçu de là où on est aujourd’hui compte tenu de notre début de saison, maintenant, il faut quand même regarder d’où l’on vient et se dire qu’on est à une place qui n’est pas nécessairement la nôtre aujourd’hui, et dans le bon sens du terme.

Vous dîtes que vous réalisez un début de saison au-delà de vos attentes, mais justement, quelles sont-elles ?

Aujourd’hui, le Lille-Métropole Basket se doit de se maintenir en Pro B tous les ans de par son ancienneté. C’est l’objectif prioritaire, se maintenir le plus tôt possible. Une fois que le maintien est acquis, on regarde si on est capable d’aller chercher une place en play-offs et c’est ce qu’il s’est passé l’année dernière. On a dépassé toutes les attentes. On s’est maintenu assez tôt et on a pu se projeter sur les play-offs, puis sur le fait de recevoir. L’idée c’est toujours un peu celle-là.

Le club se veut ambitieux, mais je pense qu’il ne faut pas brûler les étapes. Il faut y aller petit à petit, se structurer pour pouvoir avoir un budget, une masse salariale, une structure qui soit plus en adéquation avec les besoins de la Pro B et l’exigence que cela demande. Il faut faire chaque chose en son temps. Moi, forcément, en tant qu’entraîneur, je suis ambitieux et j’ai toujours envie de faire plus et de faire mieux. J’ai toujours envie de regarder ce qu’il se passe en haut, mais je pense qu’il faut y aller étape par étape.

Il y a eu deux phases dans ce début de saison. Une première partie où le bilan était très bon et une deuxième vers le mois de décembre où vous avez enchainé quatre défaites d’affilée. Pour vous, quelles en sont les causes ?

Pour moi, il y a trois éléments. Deux éléments qui sont liés : la fatigue et les blessures. Il faut savoir que les blessures sont arrivées après une semaine à trois déplacements. On est allé à Vichy en bus, on est allé à Gries, à côté de Strasbourg, en bus, on est allé à Champagne-Basket, le jour du match, en bus. Tout ça en l’espace de sept jours. On n’a pas un bus qui est aménagé pour pouvoir dormir dedans. En l’occurrence, les joueurs ne dorment pas. Le facteur fatigue et manque de sommeil dans l’hygiène de vie d’un joueur, c’est quelque chose qui est extrêmement important. Il y a des joueurs qui ont été fatigués et d’autres qui sont allés au-delà de la fatigue, c’est-à-dire qu’ils se sont blessés. C’est un premier facteur important parce que, comme dans toute entreprise, lorsqu’on enlève 30% des effectifs, ça tourne forcément moins bien. Ça nécessite que d’autres salariés prennent d’autres missions et ce n’est pas toujours évident. Mais nous sommes jugés trois jours après, sans vraiment avoir le temps de se réadapter. Mais je pense que ce n’est pas lié à nous, à Lille ou au sport en particulier. Dans toute entreprise, si on enlève 30 à 40% des effectifs, ça tourne forcément moins bien. C’est normal.

Le deuxième point, il est lié au fait que depuis le 15 septembre, on a enchainé deux matchs toutes les semaines. On a eu peu de temps pour travailler sur nous, notamment à cause des conditions de déplacements. On a dû gérer cela avec des jours de repos, c’est normal si on ne veut pas terminer avec deux joueurs sur le terrain, il faut qu’on fasse attention à ça. Entre le fait de gérer la récupération et de, tout de suite, se projeter sur le match qui suit, ça fait qu’on a eu peu de temps pour travailler sur nous, et je pense qu’à un moment, il y a eu une période où on a été un peu à la limite vers novembre, on jouait moins bien au basket parce qu’on s’était perdu.

« On s’installe sportivement en tant que référence dans la division. »

Nos trois dernières prestations sont bien meilleures et cela s’est concrétisé par une victoire à Denain. Je dirais que ce sont les deux facteurs principaux, la fatigue, les blessures qui sont deux facteurs qui vont l’un avec l’autre, et aussi le fait qu’on ait manqué de temps à un moment donné, ou en tout cas que la priorité que le staff a donnée, que moi j’ai donné à notre travail, c’était plus axé sur le match suivant plutôt que sur se construire nous-mêmes.

Pour revenir sur la Leaders Cup, vous disiez que ce n’était pas forcément un objectif. Avec un peu de recul, regrettez-vous de ne pas être allé plus loin ?

Bien sûr que je le regrette. Je disais que ce n’était pas un objectif dans le sens où les dirigeants ne nous avaient pas donné cet objectif d’aller loin ou de gagner cette Leaders Cup. C’est un objectif que l’équipe s’est appropriée. En début de saison, on commence par trois semaines où on a les phases de poule de Leaders Cup, j’ai présenté la chose aux joueurs en disant que c’est une compétition qui nous (au staff) appartient parce qu’elle permet de nous construire nous et de savoir quelle identité on peut réellement avoir, et qu’elle leur (les joueurs) appartient car qu’on gagne ou qu’on perde, ça ne changera rien.

A partir du moment où on a fait ce qu’il fallait sur les phases de poule, quand on en sort c’est pour aller au bout. Quand on est à deux matchs d’un titre, on veut aller au bout. Donc oui forcément c’est une déception.

Pour parler un peu vulgairement, ça fout les boules car je pense qu’on avait mis tous les ingrédients pour pouvoir réussir, maintenant c’est le sport de niveau, il y a des aléas. Dans les aléas, il y a des blessures et on sait que ça peut impacter sur un résultat ou des saisons. Malgré tout, je suis extrêmement fier du visage démontré et de la régularité qu’est la nôtre puisqu’on était aussi en demi-finale l’année dernière. On s’installe sportivement en tant que référence dans la division.

C’est devenu un objectif pour vous dans votre tête ou vous continuiez de suivre vos joueurs ?

Pour moi, tout est un objectif. Je ne connais pas un pilote de Formule 1 qui se met sur la ligne de départ et qui se dit : « Ok, je vais faire dernier ». Je pense que tout compétiteur a envie de gagner lorsqu’il est sur la ligne de départ. C’était un objectif pour moi dès le début, mais je ne suis personne. Ce qui est intéressant, ce sont les joueurs, pas moi. Donc en l’occurrence, moi ça l’a toujours été et j’ai juste accompagné les joueurs dans l’objectif qui était le leur. Je pense que ce qui est important, c’est que les joueurs s’approprient la compétition et ce qu’ils ont envie d’en faire.

Le calendrier va commencer à s’alléger. Pensez-vous pouvoir retrouver votre dynamique du début de saison ?

Dans tous les cas, notre objectif c’est d’aller haut, mais ça sera aussi le cas de toutes les autres équipes. C’est ce qu’on souhaite, on va travailler pour le faire. Le fait d’avoir un calendrier plus léger que ce qu’on a eu depuis le début de saison va nous permettre de travailler sur nous et je pense que c’est important. Est-ce que ça garantit le fait qu’on fasse 75% de victoires sur la deuxième partie de saison, je ne peux pas le dire.

Une nouvelle fois, le propre du basket c’est que c’est un sport interpénétré et qu’il y a des gens en face de nous. On peut être excellents et tomber sur une équipe qui sera encore plus forte que nous ce jour-là.

Pour évoquer votre groupe, il y a des joueurs assez jeunes et d’autres plus expérimentés. Il y a plusieurs cultures. Quel est votre ressenti par rapport à cela ? Considérez-vous cela comme une force ou une faiblesse ?

Je suis quelqu’un qui voit tout comme une force. C’est quelque chose qui est important pour moi. La période qu’on a vécue en décembre, on pourrait se dire que c’est catastrophique et pourtant, non. Les joueurs qui l’ont vécue avoir appris, grandi. Le fait d’avoir des jeunes, des plus anciens, différentes cultures, c’est exactement la même chose. C’est une richesse pour tous les joueurs qui composent l’effectif. La jeunesse permet aux joueurs plus anciens de garder de la vie, du rythme, de l’intensité. Les joueurs plus expérimentés par le contrôle qu’ils peuvent avoir dans le jeu vont aussi amener les jeunes à avoir cette réflexion, à se dire qu’on est un peu trop foufous, d’apaiser le rythme de notre joueur. Le fait d’avoir un joueur espagnol, on sait que le basket espagnol est très stratégique, nous permet d’avoir ce panel-là dans notre effectif. A contrario, d’autres joueurs auront moins cet aspect mais auront un côté athlétique beaucoup plus important.

La pluralité de notre effectif est une vraie richesse pour tout le monde. En tout cas, j’ai envie de le voir comme ça et on essaye de le construire et de l’entretenir avec ça. On a tous nos forces, nos savoir-faire efficaces. Ils sont tous différents et à nous de faire en sorte de les utiliser correctement et de faire en sorte de pouvoir les utiliser. Ça ne sera pas une faiblesse. Cela sera forcément une force et une richesse.

Quel est votre rôle dans tout cela ?

C’est une recette secrète. Il y a forcément une notion stratégique, tactique, technique liée au basket qui fait partie de mon travail au quotidien, mais je pense que l’essentiel de mon travail ne se situe pas là. L’essentiel de mon travail, c’est d’essayer d’accompagner les hommes et/ou les femmes qui sont là à réfléchir, à se questionner, à grandir. Je ne suis pas quelqu’un qui dit, il faut faire ça. Je ne suis personne pour pouvoir imposer à quelqu’un quelque chose. Par contre, mon devoir c’est de les aider à réfléchir. Je pense que la plus grande partie de mon travail est là parce qu’aujourd’hui, le sport de haut niveau, on a une notion d’immédiateté dans le résultat. Mais pour moi, il y a aussi une notion d’accompagnement des gens qui sont dans ce projet.

C’est important de faire comprendre à tout le monde qu’ils vont tous grandir ensemble. Le mot ensemble est important car c’est lui qui va nous permettre de gagner. Il y a cet accompagnement singulier dans le sens où on a tous des particularités différentes et j’aime accompagner ces particularités-là. Mais, avec toujours en horizon et en ligne de mire, le collectif. Mon job est là. C’est le capitaine d’un paquebot qui regarde à l’horizon et qui doit déjouer les différentes tempêtes ou obstacles qu’on pourrait rencontrer durant la saison.

Pour pallier la blessure de Shekinah Munanga vous avez recruté Christian Eyenga. Marcus Santos-Silva est également arrivé cet été. Quel était le processus pour les attirer dans un projet comme celui du LMB ?

Il y a différentes choses. La première, il faut connaître le contexte économique du club. On est l’avant-dernier budget du championnat. Donc on ne peut pas attirer les joueurs à coup d’argent, à coup de billet, ce n’est pas possible. Donc, la première des choses, je me suis appuyé sur les résultats sportifs des deux premières saisons. Au-delà de ça, c’est le jeu qu’on a pu produire. Je pense que ce jeu a fait écho chez différents joueurs. En l’occurrence, chez un joueur comme Shekinah Munanga, qui financièrement aurait pu gagner beaucoup plus ailleurs, a été séduit par ce qu’on a produit ces deux dernières saisons. Le recrutement de Christian arrive après la blessure de Shekinah et c’est lui-même qui en plus d’avoir vu ce qu’on a fait ces saisons, a vécu deux mois avec nous au quotidien. Au final, c’est lui qui a aidé Christian et qui l’a guidé dans sa prise de décision de nous rejoindre. C’est quand même un joueur qui a joué en Euroligue, en NBA, on peut se dire que ce type de joueur n’a rien à faire à Lille, mais le bouche à oreille a amené le joueur à faire ce choix alors même qu’il avait d’autres propositions en Pro B plus rémunératrices dans des clubs avec des plus gros moyens.

Le deuxième point, toujours lié à l’aspect financier. Quand on n’a pas d’argent, on est obligé de faire des paris. Mais la complexité de mon job, c’est que, une fois qu’on a travaillé la semaine, le résultat ne m’appartient plus. Ce sont les joueurs qui sont sur le terrain. Je ne peux pas me permettre de faire des paris qui seraient trop compliqués. Un joueur comme Marcus Santos-Silva, j’ai vu plus de 150 profils pour ce poste cet été. Des joueurs qui ne correspondaient pas à ce qu’on cherchait car c’était la dernière pièce du puzzle. On regardait les besoins qui étaient les nôtres par rapport au puzzle qu’on était en train de construire. Il y a des profils qui ne correspondaient pas, des joueurs qui n’avaient pas le profil pour évoluer dans notre championnat, la complémentarité avec le secteur intérieur qu’on a. Au final, j’ai fait une short-list de quatre joueurs, j’avais mis Marcus en tête de cette short-list et j’ai sollicité différentes connaissances de mon réseau pour savoir quel genre de personne c’était.

C’est à dire ?

Si quelqu’un est un soliste, un individualiste, une fois qu’il est là, ça sera trop tard. Cela fait partie du process de recrutement de prendre des informations pour savoir comment sont les gens, au quotidien, aux entrainements, comment ils ont laissé leur appartement dans les clubs qu’ils ont fait précédemment, quelle était leur hygiène de vie, est-ce que ce sont des gens qui sortent, qui ont une famille. Il faut savoir faire des paris, scouter des joueurs que les autres clubs ne scoutent pas car ils n’ont pas besoin de faire ce travail et puis le bouche à oreille.

Vous parliez de l’aspect financier et du fait que le LMB soit le dernier budget du championnat. Est-ce que vous, cela change dans la préparation d’une saison, d’un match ?

C’est quelque chose que je sais et que j’ai intégré. A partir de là, je sais qu’on va avoir un renouvellement d’effectif quasi-total tous les ans. Non pas car les joueurs ne veulent pas rester, ils sont venus, ils savent que pour eux c’est un process de mise en valeur qui leur permettra d’avoir un club qui aura d’autres objectifs, d’autres ambitions, d’autres moyens financiers. C’est la construction d’une carrière, mais cela fait partie de la progression de l’effectif et du fait qu’elle grandisse aussi.

Pour revenir sur vous, vous êtes allés à la Coupe du monde avec l’Equipe de France U19. Qu’est ce qui change entre entrainer un club et une sélection ?

On est sur des temps de préparation qui sont beaucoup plus courts. Concrètement, avec un club, si on n’est pas tout à fait prêt pour le premier match de championnat ou début octobre, ce n’est pas grave car il y a des matchs pour se rattraper. On prend le temps du process, de la mise en place. En sélection, on perd un match, tu peux presque dire que c’est terminé donc on n’a pas le droit de se tromper. Je parle d’un rythme soutenu avec deux matchs par semaine, en sélection sur une période de dix jours, on a huit matchs. On enchaine tous les jours. C’est différent car on ne peut pas donner le même nombre d’informations aux joueurs. On ne peut pas leur faire intégrer autant que lors de la préparation d’un match en club.

La dernière chose, c’est qu’à part les équipes qui montent et qui descendent, on connait le style de jeu des équipes qu’on va affronter, des coachs de la division et qui est à peu près le même style pour tous, mis à part une ou deux équipes un peu différentes. En Coupe du monde, on joue contre une équipe africaine, une équipe asiatique, européenne, américaine avec des styles de jeu totalement opposés. Cela demande une adaptation extra-ordinaire. On doit se préparer en tant que staff à ça. Je ne dirais pas que ce sont les opposés, ça reste un ballon à mettre dans un cerceau, mais il y a pas mal de différences sur le terrain mais dans l’organisation également.

Sur vos trois premières années à Lille, quel bilan en faites-vous ?

Je pense qu’il faut mesurer les moyens qui sont les nôtres et les mettre en relation avec les résultats qu’on a pu avoir. La première année, on a parlé d’une année compliquée. C’est une année où on s’est maintenu sur les dernières journées mais avec quasiment 50% de victoires. L’année dernière, avec 50% de victoires, c’étaient les play-offs. Donc il faut mesurer ça et se dire qu’on est tombé sur une année où beaucoup d’équipes ont beaucoup gagné. En l’occurrence, trois journées avant la fin de la saison, il y avait neuf équipes donc la moitié du championnat qui pouvaient se qualifier en play-offs ou descendre.

Il faut remettre les choses dans le contexte. On a mis des choses en place, ça prend du temps. J’ai accepté une baisse de la masse salariale pour mettre des choses en place autour. Je ne peux pas dire qu’on a besoin de se développer structurellement pour aller au plus haut niveau et prendre tous les moyens pour les mettre sur le sportif. C’est impossible. Je ne peux pas dire les deux, c’est antinomique. Cela fait trois ans que quand on a des blessures moyennes durées, on accepte de continuer de jouer avec nos joueurs et de ne pas aller chercher de pigistes. On accepte ça. L’année dernière, on termine quatrième. Cette année, malgré les évènements qu’on a connus dans cette première partie de saison, sans ça on serait dans le premier tiers voire peut-être même le top 4 du championnat. Il fait réaliser que c’est quelque chose d’extra-ordinaire.

Donc j’en tire un bilan sportif extrêmement positif. Moi, dans ce que j’ai pu vivre, dans ce que le club a pu connaitre sportivement parlant, dans les gens que j’ai pu côtoyer. Je pense que dans les plus beaux rêves des supporters lillois, on ne peut pas imaginer ce qu’on est en train de réaliser. Il faut en profiter car le sport de haut niveau n’est pas une science exacte. On ne sait pas ce qui va se passer. Il faut profiter des moments parce que ça peut très vite tourner. Ça me parait important de mesurer ce qu’on fait avec les moyens qui sont les nôtres et de se dire qu’on est en train de vivre un moment d’or dans notre vie de club. Sachons le regarder et se dire que c’est bien.

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