Football
« J’ai la place du mort » estime Lucas Chevalier après Stade Rennais FC – LOSC

Clé de voûte de la relance lilloise, Lucas Chevalier a été pris à défaut lors de la réduction du score rennaise. Une séquence qu’il analyse et commente en zone mixte, au micro de France Bleu Nord.
Irrésistible pendant une bonne partie de la rencontre, le LOSC a cédé dans le dernier quart d’heure, et ce, à deux reprises lors de son déplacement en Bretagne, sur la pelouse du Stade Rennais (2-2). Un dénouement cruel, loin d’être une première, sur lequel revient Lucas Chevalier : « C’est arrivé plusieurs fois depuis l’année dernière (de se faire reprendre en fin de match, ndlr), où on se met à l’envers seul. Ils (le Stade Rennais, ndlr) ne proposaient rien, on avait le match en main, mais on ne sait pas pourquoi, d’un coup il se passe ça. Si on regarde le match, ils n’ont rien et c’est juste de la concentration. […] C’est dommageable, mais ça aurait pu être pire encore », lance-t-il, tentant d’analyser le scénario vécu par les Dogues, rattrapés après avoir mené au score.
Dans un second temps, c’est la réduction rennaise qui a été soulignée au marqueur rouge par les journalistes présents en zone mixte. Lors de celle-ci, Lucas Chevalier reçoit une passe en retrait de son coéquipier, Ivan Cavaleiro, avant de dégager dans l’axe. C’est à la suite de cette relance hasardeuse, et d’une certaine réussite chez les Bretons, que le LOSC voit son avantage être réduit de moitié. Une séquence qu’a commentée Lucas Chevalier, en long et en large : « On l’avait déjà vu en première mi-temps, je crois que c’est (Désiré) Doué qui me contre… Moi, j’ai la place du mort. Je suis le joueur qui est le plus à risque, mais aussi celui qui doit trouver les solutions, donc c’est un peu à double tranchant. Sauf que des fois, quand on reçoit des balles compliquées, on aimerait qu’elles soient plus confortables. Et oui, je ne m’attends pas à recevoir une frappe. Après, attention, je ne dis pas que c’est la faute d’Ivan (Cavaleiro) ou quoi, je dis juste que j’ai la place du mort. Si on m’envoie des frappes, je fais ce que je peux. Après, il faut être capable d’être au deuxième ballon. On ne peut pas tout gérer. J’ai fait du mieux que je pouvais, pendant tout le match. C’est dommage de se mettre en difficulté comme ça, alors qu’il n’y a pas lieu d’être », a d’abord analysé le portier lillois.
Loin d’être satisfait, nos confrères ont poursuivi leur démarche, tentant de démêler le vrai du faux. Était-il possible de faire autrement ? Lucas Chevalier s’explique : « Si je dois faire autre chose, je la laisse partir en corner, mais bon, ça fait bizarre. Si on se prend un but derrière, on dit « ah, mais pourquoi Chevalier a-t-il laissé passer la balle.’ Avec des « si » on refait le monde. Après, je pense que si vous analysez bien la situation, vous savez très bien que ce qu’il se passe, ce n’est pas possible. C’est impossible que je reçoive le ballon. Après c’est quoi ? Je contrôle et je loupe, je laisse en corner et y a but derrière ? Ou j’essaie d’envoyer une minasse ? C’est ce qu’il s’est passé. Après, le mec a beaucoup de réussite et le deuxième but, c’est pareil, la frappe est contrée. Je suis dessus, mais Leny (Yoro) la contre. Ce sont deux buts où on se dit que ce n’est pas possible. Il y a des matchs comme ça, mais c’est sûr qu’il y a des progrès à faire là-dessus. On ne peut pas mettre des joueurs en difficulté et s’exposer comme ça », a-t-il d’abord détaillé, avant de poursuivre son analyse : « Le problème, c’est qu’elle m’arrive très vite et que j’ai l’appui sur mon pied gauche. Mon premier réflexe, je vous le répète mais, je ne m’attends pas à recevoir une frappe. […] Je ne sais pas si j’ai une part de responsabilité sur le but. On ne va pas continuer de débattre. Je pense que chacun a son avis. Mon analyse à moi, je sais comment elle est, je sais comment elle doit être et ce ne sont pas les gens autour de moi qui vont me dire quoi faire ou ce que j’aurais du faire. C’est de l’improvisation, des choses qui ne doivent pas arriver au final », a-t-il ainsi tenté de conclure ce chapitre.
Relancé une ultime fois sur le système déployé par le LOSC dans ces phases de jeu, « l’enfant du coin » a insisté, confirmant ses propos, mais aussi son attachement aux volontés exprimées par son coach et son staff technique : « Je ne pense pas que l’on ait pris plus de risques que d’habitude. On a joué comme on sait le faire. C’est sûr que j’ai reçu beaucoup de ballons, mais si j’ai la place du mort, j’ai aussi celle de la solution. C’est moi qui trouve les joueurs. C’est un travail d’équipe finalement. Quand on travaille à l’entraînement, il y a des mouvements, et ce n’est pas que moi. Ma décision est prise en fonction des mouvements des autres et si leurs mouvements ne sont pas coordonnés, je dois me débrouiller comme je peux. C’est la responsabilité que j’ai et je l’assume. Je meurs avec mes idées, et les idées du coach », a-t-il ainsi conclu son intervention en zone mixte, dans des propos relayés sur les ondes de la radio France Bleu Nord.
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