LOSC : Un calendrier aussi ardu qu’inhabituel pour les Dogues après la trêve

Actuellement en sélection ou au Domaine de Luchin, les joueurs lillois vont entamer, à la fin de cette trêve internationale, une série de matchs extrêmement délicate.

Il y a toujours des moments charnières dans une saison, qui définissent en grande partie les objectifs potentiels d’une équipe sur une année. Ce genre de moments où un groupe n’a pas vraiment le droit à l’erreur, le LOSC s’apprête très vraisemblablement à le vivre dans les semaines à venir. En 23 jours, les Dogues vont enchaîner pas moins de six matchs. Parmi eux, il faudra gérer des déplacements périlleux, des affrontements face à des concurrents au top 5 et une entrée en lice en Coupe d’Europe. Rien que ça.

Les hommes de Paulo Fonseca défieront le Stade Rennais au Roazhon Park (16/09) et le Stade de Reims au Stade Pierre-Mauroy (26/09), deux équipes candidates pour les places continentales. Il faudra aussi savoir faire avec la gestion de la Coupe d’Europe en milieu de semaine. Si les adversaires du LOSC sont plus faibles sur le papier, la charge physique et mentale de ces matchs pièges pourrait peser dans les têtes et les jambes lilloises d’autant plus que les horaires définis sont loin d’être habituels. Aucune rencontre n’a été calée sur le même créneau (17h, 16h30, 21h, 15h, 18h45) bousculant les corps et les esprits.

Surtout que le club nordiste devra faire face à des déplacements difficiles en Ligue 1. D’abord à Rennes donc, puis au Stade Océane, face à un Havre tout récemment promu. Nul doute que la nouvelle équipe de Mohamed Bayo sera survoltée à l’idée de cueillir à froid des Dogues peu à l’aise à l’extérieur. Enfin, ce marathon infernal se clôturera par le match le plus attendu de la saison : le derby du Nord contre Lens, dans un Bollaert qui affichera très certainement complet. Le LOSC n’a plus gagné loin de chez lui depuis le mois de mars (le 18 contre Toulouse, 0-2). Après tout, toutes les mauvaises séries ont une fin, non ?