LOSC
Le difficile souvenir de Park Chu-young hante toujours les têtes lilloises
La longue attente provoquée par la signature tardive de Paulo Fonseca a mis à rude épreuve les nerfs de certains supporters lillois, visiblement touchés par le « syndrome Park Chu-young ».
Repoussée plusieurs fois par la presse, la date de l’officialisation de l’arrivée de Paulo Fonseca a inquiété plus d’un supporter. Et si l’entraîneur portugais a enfin rejoint les Dogues, pas sûr que son arrivée suffira à soigner le « syndrome Park Chu-young ». Rappelez-vous : en 2011, pour renforcer son attaque, le LOSC s’accorde avec le monégasque Park. Arrivé dans le Nord pour passer sa visite médicale, le joueur dort à l’hôtel… et disparaît. Le Coréen a, entre-temps, filé à l’anglaise pour rejoindre Arsenal au petit matin. Depuis, nombre de supporters s’inquiètent lorsque la venue d’une recrue ou d’un coach tarde à se concrétiser.
Mais ces supporters ne sont pas fous. Croyez-le ou non, Park n’est pas le seul à avoir posé un lapin aux dirigeants lillois dans l’histoire récente du LOSC. Avant lui, à l’été 2007, André-Pierre Gignac, alors à Lorient, s’était déjà accordé avec le LOSC sur un pré-contrat. Au dernier moment, volte-face pour l’international français et direction Toulouse. Plus tôt encore, en 2003, Pierre-Yves André, en manque de temps de jeu à Nantes, plante le LOSC pour Bolton, obligeant alors le club lillois à retenir les partants Boutoille et Sterjovski. Sous Gérard Lopez, en 2017, Gerson, désormais à l’OM, n’avait lui non plus pas signé à Lille, après avoir visité le Domaine de Luchin à la fin du mercato hivernal.
Parfois, alors même que toutes les parties sont d’accord, c’est la visite médicale qui peut compromettre la venue d’un renfort. En 2015, Wilfried Kanon, pourtant international ivoirien et recrue de choix pour le club, est en effet recalé suite à des problèmes décelés lors de la batterie de tests traditionnelle. Idem pour le latéral gauche brésilien Caju à l’été 2017, même s’il pouvait s’agir de la raison officielle alors que le joueur était le cinquième extracommunautaire à l’époque alors que la LFP n’en autorise que quatre par club.
Et même lorsque tout va bien, l’ombre d’un transfert avorté plane toujours. Sébastien Corchia voit ainsi son transfert en provenance de Sochaux non homologué par la DNCG, la faute à des finances dans le rouge. Quelques mois auparavant, Florian Thauvin, qui a pourtant signé avec le LOSC, repart sans avoir joué un seul match, direction l’OM.
Parfois, les joueurs lillois ont même eu l’occasion de faire volte-face à d’autres clubs en Europe. Ibrahim Amadou, pourtant parti pour Crystal Palace à l’hiver 2017 lors du dernier jour du mercato, retourne finalement in-extremis au LOSC. L’été dernier, alors que le transfert de Renato Sanches à Barcelone est en très bonne voie, le joueur se blesse, faisant capoter le transfert. Et même lorsqu’un joueur est loin du Nord, le spectre d’un scénario à la Park Chu-young plane. Peter Odemwingie a par exemple marqué à sa manière l’histoire du mercato anglais en 2013, en étant filmé dans sa voiture, en direction des Queens Park Rangers… pour finalement rester dans son club de West Brom.
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