Football
Et si la Ligue 1 s’était arrêtée début mars depuis 2002 ?

Pour la première fois de l’histoire du football, la Ligue 1 s’est terminée à l’issue de la 28ème journée. Face à cette mesure, contestée par de nombreux présidents dont Jean-Michel Aulas, Le Petit Lillois s’est penché sur les classements au soir de la 28ème journée de la Ligue 1 depuis 2002. A quoi ressemblerait la Ligue 1 si ce phénomène s’était produit avant ?
Quel bilan ?
Depuis la création de la Ligue 1 et le retour d’une première division française à 20 clubs (en 2002/03), voici les bilans arrêtés à la 28ème journée.
Quels clubs avantagés, quels clubs lésés ?
Les conséquences d’un arrêt brutal, similaire à cette saison, auraient été nombreuses sur :
Le palmarès
- Depuis 2002, près d’un tiers des leaders du championnat au soir de la 28ème journée n’ont pas été champions, puisque cinq champions se sont révélés lors du sprint final. Le palmarès de la Ligue 1 en serait donc affecté. En effet, Montpellier ne compterait aucun titre de champion, et Paris ou Lyon en aurait au moins un de moins.
- A l’inverse, l’Olympique de Marseille, pourrait avoir franchi la barre symbolique des dix titres de champion de France (leader lors des 28ème journées en 2003 et 2010).
Les relégués
- Concernant les équipes reléguées en deuxième division, le trio qui aurait été déchu à la 28e journée était différent dix journées plus tard dans plus de 70% des cas.
- Sochaux est, par exemple, spécialiste du « sauvetage tardif », ayant sauvé sa peau dans les dix dernières journées en 2008, 2012 et 2013, tout comme Toulouse en 2015 et 2016.
- Si ces deux équipes se retrouveront finalement en Ligue 2 l’an prochain, cela fait bien longtemps qu’elles auraient pu s’y croiser en cas d’arrêt prématurée de la Ligue 1.
- Notons également que plusieurs clubs historiques auraient été relégués (le PSG en 2007, Saint-Etienne en 2009, Nice en 2012 et Lille en 2018). Le PSG aurait alors perdu un record, puisqu’il se serait arrêté à 33 saisons consécutives dans l’élite (1974 à 2007), alors qu’il vient de dépasser le record de longévité nantais (46 saisons pour les parisiens contre 44 pour Nantes auparavant).
Les promus
- Concernant les clubs promus, nous n’aurions sûrement pas vu évoluer Grenoble, le Gazelec Ajaccio ou Evian en Ligue 1, puisque aucun de ses trois clubs n’étaient sur le podium au trois quart du championnat, lors de leur saison d’accession.
- A l’inverse, Clermont (tombé du podium sur le tard en 2012 et 2018) aurait pu connaitre sa première expérience dans l’élite. Où nous aurions également pu revoir le Red Star (troisième à la J28 2016), qui n’a plus vu la D1 depuis les années 70’.
- Notons que le club en position de troisième de L2 (au soir de la 28e journée) n’a plus réussi à conserver son strapontin vers la Ligue 1 depuis la saison 2006/07. Soit 13 échecs consécutifs. La position de troisième ne donne d’ailleurs plus l’assurance d’être promu depuis 2016/17 et le retour des barrages d’accession.
Et le LOSC ?
Si on zoome uniquement sur le LOSC, véritable spécialiste des sprints finaux, on note que la position au classement s’est maintenue ou améliorée dans 90% des saisons de Ligue 1 analysées. Deux saisons uniquement avec une moins bonne position, dont une seule ayant une conséquence sur une qualification européenne (chutant du podium jusqu’à la 10e place au printemps 2007).
- FootballIl y a 2 semaines
Les supporters lillois pas totalement convaincus par le mercato hivernal du LOSC
- FootballIl y a 2 semaines
Sondage : Le LOSC doit-il prolonger Vito Mannone en fin de saison ?
- FootballIl y a 2 semaines
La liste des joueurs retenus par le LOSC pour la phase finale de la Ligue des Champions
- FootballIl y a 1 semaine
LOSC – Le Havre AC : « Il nous manque quelqu’un ? », Olivier Létang « s’énerve » après une question sur le mercato
Vous devez être identifié pour commenter Connectez vous
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.