Publié le 12 octobre 2025 à 08:42

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Quentin Delcourt

Par - Catégories : Football, LOSC-

En quête d’une première qualification pour la Coupe du monde, l’Indonésie a chuté une seconde fois en une poignée de jours. Vaincue par l’Irak (0-1), elle a dit adieu à son rêve de Mondial, Calvin Verdonk aussi.

C’était un rêve, ce n’est désormais plus qu’une illusion : Menée par Patrick Kluivert, l’Indonésie entamait la trêve internationale du mois d’octobre avec la pression inhérente à l’enjeu. En deux matchs, elle pouvait s’assurer sa première qualification pour la Coupe du monde. La marche était néanmoins trop haute. Après avoir été vaincue par l’Arabie saoudite (2-3), elle s’est inclinée une seconde fois contre l’Irak (0-1) samedi.

« Je ne sais pas vraiment quels sont les mots que je peux utiliser », lâchait Calvin Verdonk au coup de sifflet final au micro d’un média indonésien présent à Djeddah. Son visage était encore marqué par les larmes, et il semblait à rien de craquer une seconde fois. Gêné au cou, il a confié avoir tout fait pour revenir et tenter de réaliser l’impossible. « À partir du moment où je suis sur le terrain, je donne tout, que je ressente de la douleur ou non. Je voulais vraiment jouer ce match pour aider l’équipe. Je voulais absolument jouer, pouvoir avoir notre destin entre nos mains. Sur le banc, ou en tribunes, vous ne pouvez rien faire. J’ai tout fait pour me soigner et pour jouer ce match. Mais ce n’était pas assez », regrettait le latéral du LOSC, dont le retour à la compétition avait été synonyme d’espoir en Indonésie.

« Ce n’était pas suffisant », répétait encore Calvin Verdonk. Ces mots sont symboliques. Suite à cette défaite, le président de la Fédération indonésienne de football (PSSI), Erick Thohir, a présenté ses excuses publiques, reconnaissant l’échec de son équipe. Patrick Kluivert, sélectionneur, se retrouve désormais en première ligne. Son départ (#KluivertOut, #PatrickOut) est réclamé sur les réseaux sociaux.

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