Aissa Mandi après LOSC – OM : « Nathan Ngoy ? Ca ne me surprend pas qu’il soit à ce niveau »

Auteur d’un match très solide en défense centrale avec Nathan Ngoy, Aïssa Mandi s’est arrêté en zone mixte afin de débriefer la rencontre de la soirée, qui s’est terminée par une victoire d’un but à zéro grace à Ethan Mbappé.

Est-ce que c’est la victoire de la maîtrise émotionnelle, tactique, technique ?

Oui je pense. On avait fait le plus dur en marquant ce but. Après, Marseille est une équipe qui aime avoir la possession de balle. Aujourd’hui, elle a été relativement stérile de par notre défense. Je pense que ce n’est pas eux qui n’ont pas trouvé la solution, mais nous qui avons bien défendu, il faut le souligner. Et quand je parle de défense, je parle de toute l’équipe. Le travail défensif a été impressionnant aujourd’hui et j’irai même plus loin : on a pris du plaisir à bien défendre les uns pour les autres et c’est bon signe pour la suite.

Qu’est-ce qui a changé avec cette série de quatre victoires consécutives ?

Pas grand, je pense qu’on a toujours été la même équipe, sauf qu’il y avait des moments-clés où on faisait une erreur, un penalty, quelque chose qui nous sortait du match, mais je pense pas qu’on faisait des mauvais matchs, que ce soit à Nice, Belgrade ou Strasbourg. On faisait une erreur qui faisait qu’on perdait ces matchs. Après, c’est sûr qu’en faisant des clean-sheets et en défendant comme on a défendu aujourd’hui, c’est beaucoup plus facile.

Après ces erreurs, est-ce qu’il a fallu retrouver de la confiance ou c’était un travail collectif ?

On n’a pas perdu de confiance, les erreurs ça arrive. J’en ai fait dans ma carrière, tout le monde en a fait et c’était vraiment ponctuel. On savait qu’on allait être là et que c’était plutôt encourageant ce qu’on faisait pendant le match, que c’était cohérent. On a toujours joué notre jeu.

Vous enchaînez avec Nathan Ngoy, qui sera le boss de la défense en votre absence pour la CAN. Est-ce que vous l’épaulez encore plus que d’habitude pour qu’il soit prêt ?

On parle, il me donne aussi des conseils. Je n’aime pas dire boss de la défense, je pense que chaque joueur peut être là pour commander. Mais oui, il a les épaules pour prendre un peu ce relais et être solide. Il est très mature, à l’écoute et ça ne me surprend pas qu’il soit à ce niveau.

Un petit mot sur vous : comment ça va les adducteurs et comment vous gérez ?

Il y a beaucoup de matchs cette année et avec la blessure d’Alex, on est obligés d’enchaîner pas mal de matchs. On essaie d’enchaîner, de faire le maximum de soins possibles, d’être sérieux avec le travail invisible dont on parle à chaque fois en dehors de l’entraînement pour pouvoir récupérer plus vite et éviter les blessures. On essaie et après si ça siffle, faudra se mettre au repos un jour (rires).

Quand on est joueur, on joue avec ces douleurs…

Oui, c’est aussi un aspect mental. Jouer avec des douleurs, ça fait partie de la carrière d’un footballeur. Il faut trouver la limite à ne pas dépasser et savoir se reposer quand il le faut.

Peut-on dire que c’est un match référence en termes de solidité défensive ?

Oui même si c’est aussi Marseille qui aime avoir cette possession de balle, on a jamais rencontré une équipe qui a autant le ballon comme ça. Mais c’est ce que je disais avant, on a pris énormément de plaisir à défendre ensemble et ça, c’est un gros point positif pour la suite. Que ce soit les attaquants, les milieux, on a fait un gros travail et cette victoire est amplement méritée.