Chancel Mbemba ne s’estime « pas encore au top » avec le LOSC

Régulièrement aligné en défense centrale du côté du LOSC, Chancel Mbemba ne s’estime pas encore en pleine possession de ses moyens. La deuxième partie de saison devrait donc lui être plus favorable.

Le 1er septembre, à 20h13, le LOSC officialisait l’arrivée de Chancel Mbemba (31 ans), débarqué libre en provenance de l’Olympique de Marseille. Malgré son manque de rythme, un an sans jouer après avoir été mis à l’écart par la formation olympienne, il est déjà apparu à 11 reprises (861 minutes) sous les couleurs lilloises. Il a d’ailleurs disputé de gros matchs, à l’image du Derby du Nord perdu à Lens (3-0) ou du déplacement victorieux des Dogues à Rome (0-1).

L’international congolais, d’ores et déjà appelé pour disputer la Coupe d’Afrique des Nations (21 décembre au 18 janvier au Maroc) avec la République démocratique du Congo, sent néanmoins encore une marge de progression. Il n’a pas encore pu s’exprimer pleinement à Lille. C’est du moins ce qu’il a avoué dans un entretien accordé aux équipes de Canal+ : « Je rentre facilement dans le groupe parce que je ne suis pas quelqu’un de compliqué, déclare-t-il pour justifier son intégration express. Mais pour le moment, vous ne voyez pas encore le top top top de Chancel, mais je progresse petit à petit », reconnaît également Chancel Mbemba.

Son arrivée à Lille

Outre son état de forme, Chancel Mbemba est également revenu sur les conditions d’arrivée dans le Nord. « J’ai fait d’abord un premier rendez-vous avec le dirigeant, Olivier Létang. C’était l’été précédent. J’avais demandé au président Longoria si je pouvais aller à Lille. Il m’avait répondu que non. Il y avait d’autres mots derrière le non, mais je les garderai pour moi », a-t-il confié, confirmant certains propos tenus par Olivier Létang en conférence de presse.

Chancel Mbemba semble ensuite reconnaissant lorsqu’il évoque la seconde chance qui lui a été faite : « Cet été, c’était un deuxième rendez-vous. Il m’a redonné l’opportunité de signer à Lille », lâchait-il simplement, pour conclure, le tout avec un petit sourire.