Publié le 2 décembre 2025 à 19:08

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Quentin Delcourt
À l’issue de chaque journée de Ligue 1, la Direction de l’arbitrage de la FFF analyse certaines situations ayant nécessité l’utilisation du VAR, qu’elles soient sujettes ou non à polémique. Elle s’est cette fois-ci penchée sur le penalty non accordé au LOSC en Normandie.
Dans le cadre de la quatorzième journée de Ligue 1, le LOSC se retrouvait engagé dans un duel avec Le Havre AC pour son premier déplacement depuis son retour de trêve. Cette partie, finalement remportée par les Dogues (0-1), a été marquée en première période par l’intervention de l’assistance vidéo à l’arbitrage sur une main de Gautier Lloris dans la surface. Cette situation a été analysé par la Direction de l’arbitrage de la Fédération française de football ce mardi.
L’analyse de la FFF
Habituée à analyser et expliquer les situations ayant nécessité un recours à l’assistance vidéo, la Direction de l’arbitrage de la FFF s’est tournée vers cette rencontre ayant opposé le LOSC au HAC dimanche, au cœur du multiplex de la quatorzième journée de Ligue 1, et plus précisément sur le penalty refusé à Aïssa Mandi (38′), lui dont la reprise avait été touchée du bras par Gautier Lloris en première période (35′).
La Fédération rappelle d’abord les faits : Sur un coup franc en faveur du LOSC, Aïssa Mandi tente de passer le ballon à Olivier Giroud. Ce dernier ne peut le reprendre et il entre en contact avec la main de Gautier Lloris. Alors que l’arbitre central ne bronche pas, l’assistance vidéo « vérifie la totalité de la situation » soit la véracité de la main et de potentiels hors-jeu d’Aïssa Mandi ou Olivier Giroud. Ce dernier est considéré comme étant hors-jeu par l’arbitre vidéo, qui « recommande à l’arbitre un visionnage en bord de terrain » pour se faire sa propre opinion.
« Après avoir pris connaissance des images, l’arbitre estime que la position de hors-jeu de l’attaquant n°9 est sanctionnable. Le jeu reprend donc par un coup franc indirect en faveur de l’équipe du Havre », explique ainsi la Fédération française de football.
Le bilan
En analysant la situation, la Direction de l’arbitrage a estimé que la bonne décision avait été prise, qu’Olivier Giroud était bien hors-jeu et qu’aucun penalty ne devait être accordé au LOSC : « En position de hors-jeu, l’attaquant lillois n°9 prend une part active au jeu en interférant avec le défenseur havrais n°4, notamment en lui masquant clairement le champ de vision. Selon la Loi 11, cette intervention de l’attaquant suffit à rendre la position de hors-jeu sanctionnable, avant même que le ballon ne touche le bras du défenseur. La bonne décision a donc été prise par l’arbitre », précise-t-elle dans un communiqué publié ce mardi après-midi.
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