Publié le 26 novembre 2025 à 12:46

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Quentin Delcourt

Par - Catégories : Football, LOSC-

À l’issue de chaque journée de Ligue 1, la Direction de l’arbitrage de la FFF analyse certaines situations ayant nécessité l’utilisation du VAR, qu’elles soient sujettes ou non à polémique. Elle s’est cette fois-ci penchée sur le dernier penalty accordé au LOSC lors de son récent duel avec le Paris FC.

Dans le cadre de la treizième journée de Ligue 1, le LOSC se retrouvait engagé dans un duel avec le Paris FC pour sa première sortie après la trêve internationale. Cette partie, finalement remportée par les Dogues (4-2), a été marquée par six réalisations, dont deux penalties accordés aux derniers nommés. L’un d’entre eux a été analysé par la Direction de l’arbitrage de la Fédération française de football ce mercredi.

L’analyse de la FFF

Habituée à analyser et expliquer les situations ayant nécessité un recours à l’assistance vidéo, la Direction de l’arbitrage de la FFF s’est tournée vers cette rencontre ayant opposé le LOSC au Paris FC dimanche, en clôture de la treizième journée de Ligue 1, et plus précisément sur le penalty accordé à Marius Broholm pour une main présumée de Timothée Kolodziejczak (90+4′).

La Fédération rappelle d’abord les faits : La frappe de Marius Broholm est déviée par Timothée Kolodziejczak. Benoît Millot, arbitre du soir, considère « qu’un contact sanctionnable du ballon avec le bras du défenseur s’est produit » et il accorde un penalty au LOSC. L’assistance vidéo à l’arbitrage se saisit alors de la situation, conclut « à une absence d’erreur manifeste » et n’intervient pas.

La Direction de l’arbitrage juge néanmoins qu’une erreur a été commise. À ses yeux, le contact entre le ballon et le défenseur parisien « s’effectue sur le flanc et le coude du bras gauche replié, très proche du corps, sans contact additionnel avec l’autre bras », ce qui ne correspond pas à la notion règlementaire « d’augmentation artificielle de la surface » du corps. Elle conclut ainsi : « La décision de penalty n’était pas attendue et un visionnage en bord de terrain aurait dû être proposé pour corriger la décision », analyse la Direction de l’arbitrage de la Fédération française de football.

Le LOSC a ainsi pu bénéficier d’un penalty imaginaire pour se mettre définitivement à l’abri en fin de match dimanche. Difficile de savoir si son absence aurait bouleversé son dénouement, mais ce qui est certain, c’est que sa présence a profité à Marius Broholm et à sa confiance. Stéphane Gilli, entraîneur du Paris FC, avait donc bien des raisons de se plaindre au coup de sifflet final.

Mohamed Bayo enchaîne et retrouve des couleurs : L'actualité des prêtés du LOSC
Sondage : Quel est votre pronostic pour LOSC – Dinamo Zagreb ?
Aide : Il y a 21 joueurs à trouver.

Nos partenaires

Nos partenaires