LOSC : Bouchon au milieu, Bruno Genesio « n’attend rien de plus » de Ngal’ayel Mukau

En l’absence de Benjamin André, le LOSC va devoir s’appuyer sur ses remplaçants lors de la réception du Paris FC. Cela n’inquiète pas particulièrement Bruno Genesio, qui n’a pas laissé filtrer le moindre indice sur sa composition.

Le LOSC, cinquième de Ligue 1 avec 20 points au compteur, accueille le Paris FC (11e, 14 pts) dans le cadre de la treizième journée de championnat dimanche (20h45). Cette réception se déroulera sans Benjamin André, suspendu pour une accumulation de cartons jaunes. Qui pour le remplacer ? Bruno Genesio a tenu à garder le secret.

« Parfois, c’est compliqué parce que vous êtes obligé de laisser les gars sur le côté »

« On verra d’ici dimanche. Le duo Bouaddi-Bentaleb a bien fonctionné, notamment à Rome. C’était un petit peu moins bien à Belgrade. Un petit peu moins à Belgrade, mais c’était un contexte un petit peu différent, juge-t-il. C’est une possibilité. J’ai la chance d’avoir beaucoup de joueurs dans ce secteur, puisqu’on a quasiment six joueurs pour deux postes. Donc ça me laisse du choix », s’amuse le technicien lillois face à ses interlocuteurs.

Son sourire disparaissait ensuite : « Parfois, c’est compliqué, parce que vous êtes obligé de laisser les gars sur le côté. Lorsqu’il y a des absents, ça nous permet d’avoir plus de choix. Donc on verra en fonction de l’état de forme des uns et des autres. On fera toujours, en tout cas au départ, la compo la meilleure possible, en notre âme et conscience, pour jouer contre notre adversaire », lâche Bruno Genesio.

L’interrogation Ngal’ayel Mukau

Détenteur du statut de joueur le plus utilisé lors de la phase de préparation, Ngal’ayel Mukau a presque disparu des radars avec 543 petites minutes accumulées depuis le début de la saison. Il pourrait, lui aussi, profiter de l’absence de Benjamin André pour grappiller du temps de jeu supplémentaire. Interrogé à son sujet, Bruno Genesio a pris sa défense ce vendredi.

« Il a eu une blessure qui l’a freinée. Il y a l’éclosion d’Ayyoub (Bouaddi) et je le répète, il y a une grosse concurrence. Il y a forcément des choix à faire, liste et reconnaît le technicien lillois. Mais Ngala’ ne lâche pas. À chaque fois que je fais appel à lui, il répond présent. Il est présent aux entraînements aussi. Je n’attends rien de plus que ce qu’il fait déjà. C’est simplement qu’il y a une grosse concurrence au milieu de terrain et que j’ai des choix à faire qui ne sont pas faciles. Mais ça fait partie du haut niveau. »