Publié le 21 novembre 2025 à 12:20

Par - Catégories : Football, LOSC-

Transféré librement du LOSC à l’Olympiakos Le Pirée au cours de l’été, que devient Rémy Cabella ? On fait le point sur ses premiers mois en Grèce.

La trêve internationale, et plus globalement son mois de novembre, est l’opportunité de revenir sur les joueurs ayant quitté le LOSC au cours de l’été, de dresser un bilan de leurs premiers mois loin du Nord. Ils sont plusieurs à avoir quitté librement la formation lilloise ces derniers mois, dont un certain Rémy Cabella. Du haut de ses 35 ans, il a distribué une passe décisive en neuf apparitions (348 minutes) toutes compétitions confondues depuis son arrivée en Grèce.

Pour commenter ses premiers mois au cœur de la Méditerranée, la rédaction du média Le Petit Lillois est partie à la rencontre de Martial, supporter français de l’Olympiakos et animateur d’une page en son honneur (@OlimpiakosFr) sur les réseaux sociaux. Il est donc temps d’étudier le cas de Rémy Cabella, et ce, après avoir passé au crible les débuts de Gabriel Gudmundsson (Leeds United) et Bafodé Diakité (AFC Bournemouth) en Angleterre, ceux de Jonathan David (Juventus FC) en Italie.

Pêcher par gourmandise

Cet été, il n’y a pas eu de suspense avec Rémy Cabella. Après de premières rumeurs diffusées fin avril, il officialisait de lui-même son départ au début du mois de mai. La saison n’était pas encore terminée, que la fin de son aventure dans le Nord était actée. Il suffisait ensuite de patienter une quinzaine de jours pour que son arrivée libre à l’Olympiakos soit officialisée.

Cette opération estivale est loin d’être anodine. Elle est l’aboutissement d’un désir persistant exprimé par la formation grecque ces dernières années : « Il faut savoir que (Rémy) Cabella a déjà été ciblé plusieurs fois par l’Olympiakos, nous révèle Martial. Il y a eu le moment où il va à Krasnodar, puis surtout quand il revient à Montpellier à cause de la guerre en Ukraine, explique-t-il. Ce transfert était une source de satisfaction pour lui : « J’étais personnellement content de son arrivée. Je connais bien le joueur, ses qualités et, surtout, son rôle. Il n’était pas titulaire à Lille, mais j’aimais beaucoup son importance dans le groupe. »

Mais… Parce qu’il y a déjà un mais : « Le club n’était plus habitué à signer des noms. Son arrivée n’a pas vraiment été comprise dans le sens où elle ne répond pas à un besoin majeur, note Martial. C’était finalement une opportunité. Il y a eu la volonté de réaliser ce transfert lorsque c’était possible, la possibilité est arrivée cet été, et ça, c’est peut-être un peu une erreur. »

Pas de Ligue des Champions

Acquérir les services de Rémy Cabella était donc une ambition de longue date. Mais celle-ci ne s’est peut-être par concrétisée au bon moment, c’est du moins ce que sous-entend Martial. Le management opéré par Jose Luis Mendilibar, entraîneur de l’Olympiakos, appuie son hypothèse.

« J’ai eu l’impression que le coach n’était pas à l’origine de cette signature, d’où le fait qu’il ne soit pas intégré à la liste des joueurs pouvant disputer la Ligue des Champions cette saison, analyse le supporter grec. Ce n’est pas un coach qui écarte les joueurs définitivement, Cabella a d’ailleurs un rôle à jouer dans notre saison, mais ce n’était juste pas son choix favori. »

Martial profite de la situation pour en rajouter une couche. Les anciens pensionnaires du LOSC ont bon dos : « C’est un peu la même situation pour Yusuf Yazici. C’est une double erreur pour moi, quand les choix de Mendilibar suivent une certaine logique. De toute façon, il a une énorme légitimité ici, acquise grâce à ses résultats », nous explique-il, uniquement disposé à nous donner de mauvaises nouvelles.

Le tournant rouge

L’adaptation de Rémy Cabella est logiquement rendue difficile par cette situation peu enviable, d’autant qu’il ne s’est lui-même pas aidé : « Il a pris un rouge sur l’un de nos premier match amical cet été… ce qui a conduit à une suspension pour la première journée de championnat. Avec le recul, j’ai l’impression que c’est un peu un tournant parce que s’il avait cassé la baraque dès le début, ça aurait peut-être pu être différent », juge Martial, qui formule cette fois une simple hypothèse. « On ne le saura jamais… », reconnaît-il lui-même.

Malgré tout, en tant que supporter de l’Olympiakos, Martial aimerait que Rémy Cabella soit conservé avec le rôle de remplaçant qui est le sien. « On a besoin de lui », estime-t-il. Il l’imagine au moins tenir ainsi jusqu’à l’été prochain, parce que « c’est son dernier gros contrat », sourit-il. « Jusqu’ici, il ne s’est pas plaint et a toujours été sérieux et impliqué quand on l’a utilisé. Donc à voir ! Tout peut aller vite et il n’est pas exclu qu’il inverse la tendance dans les mois qui viennent. On connaît son niveau et sa détermination », conclut plus positivement Martial. La lutte ne semble donc que commencer pour Rémy Cabella qui avait vite été comparé à Mathieu Valbuena, « une légende à l’Olympiakos », par les médias à son arrivée. C’était sans doute un peu trop tôt, même si elle ne paraît pas erronée d’un point de vue extérieur.

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