« Une soirée de Ligue des Champions » : Bruno Genesio impatient de vivre Étoile Rouge de Belgrade – LOSC

Présent devant les médias ce mercredi, à la veille d’un duel avec l’Étoile Rouge de Belgrade, Bruno Genesio l’a introduit avec une certaine pointe d’excitation. Le LOSC doit s’attendre à vivre une soirée de Ligue des Champions.

De la fatigue après Angers ?

(Il fait la moue). Je ne pense pas qu’on soit fatigué. On a l’habitude de ce genre de cadence. C’est un match très, très, très intense. C’est le match le plus intense de la saison. On a battu tous les records en distance et en intensité. On a pu avoir l’impression de fatigue, mais au contraire j’ai aimé la façon dont on a géré. C’est un match sérieux. Ce n’est pas le match le plus spectaculaire de la saison. Mais, en tant qu’entraîneur, c’est un match que j’ai apprécié. J’aime beaucoup quand on gagne 1-0 dans ces conditions-là. Et on s’est créé de très bonnes occasions.

J’ai vraiment beaucoup aimé ce match. Je suis satisfait de l’équipe. La seule mi-temps qui m’a embêté, c’est la première contre le PAOK. Je l’assume, parce que je n’ai pas fait tout ce qu’il fallait pour que ça soit autrement. Mais c’est aussi dans ces moments-là qu’on apprend, qu’on avance et qu’on progresse. On a réagi derrière, on a réussi à rebondir. C’est la preuve que l’équipe qui se porte bien. Honnêtement, il faut saluer l’état d’esprit des joueurs dans cette équipe. Même avec la concurrence, ils sont irréprochables.

Zoom sur l’Étoile Rouge de Belgrade

Que vous inspire la situation dans laquelle se retrouve votre adversaire ? On parle de « crise » ici.

Cette pression, c’est la pression des grands clubs. On retrouve ça dans tous les grands clubs, notamment nous les coachs. Il y a toujours une menace pour les coachs. Ça dit beaucoup de la passion qui s’entoure de ce club, de la qualité qu’il y a et de la passion des supporters. Ça fait partie de notre job, et ce n’est pas ce qui est le plus agréable lorsque vous êtes concernés.

Nous, on ne tient pas compte de ça. On va essayer de faire notre match, de faire ce qu’on a prévu de faire, avec un adversaire qui va être très difficile à jouer. Il y a de très bons joueurs dans cette équipe. C’est une équipe habituée à jouer tous les ans la Ligue des Champions. Ça va être une ambiance assez chaude. Ça va être un vrai match de Coupe d’Europe. C’est l’Europa League, mais ça se rapproche de la Champions League.

Est-ce que la défaite contre le PAOK vous provoque une pression supplémentaire ?

C’est vrai qu’on s’est pris un peu les pieds dans le tapis chez nous. C’est dommage parce qu’on aurait pu faire un parcours parfait jusqu’à maintenant, pour quasiment s’assurer déjà de la qualification. Mais c’est un coup d’arrêt. On doit être capable désormais de rebondir, montrer que ce n’était qu’un accident de parcours.

Ce sera un match difficile et il faudra l’aborder comme on a abordé le match à Rome puisque c’est un match à l’extérieur, dans un contexte aussi très passionné.

Vous parliez d’accumulation des matchs. C’est ce qui permet de faire tourner ?

Alors, faire tourner, je n’aime pas ce mot. Il y aura des changements, évidemment. Il y a un enchaînement qui est assez intense. J’ai les moyens de le faire. Quelle que soit la compo de départ, il y a une équipe compétitive prête à gagner, au coup d’envoi, quels que soient les noms des joueurs qui figureront sur la compo de départ.

C’est un confort, un luxe pour moi. Et aussi, pour ceux qui peuvent, c’est l’occasion de se montrer et de pousser aussi la concurrence encore plus loin. C’est aussi ça.