La mise au point au LOSC sur Marius Broholm : « L’impatience n’est jamais bonne conseillère »

Première recrue enregistrée par le LOSC cet été, Marius Broholm est celle dont l’impact a été le plus réduit depuis le début de la saison. En difficulté, il doit patienter et travailler aux yeux de Bruno Genesio.

Du haut de ses 20 ans, Marius Broholm a été la première recrue estivale du LOSC, devançant certaines individualités telles qu’Olivier Giroud et Arnaud Bodart. Il débarquait ainsi dès la mi-juin en provenance de Rosenborg pour 6 millions d’euros. Cette notion d’arrivée précoce avait à l’époque été soulignée par Olivier Létang.

« Il sera présent parmi nous dès la reprise de la préparation, aux côtés du staff et de ses coéquipiers, pour que son intégration soit la meilleure possible », expliquait le président du LOSC à son arrivée dans le Nord. S’il semble effectivement avoir trouvé sa place dans le vestiaire lillois, il apparaît toujours le sourire aux lèvres lors des séances d’entraînement ouvertes à la presse, ce n’est pas le cas sur le terrain.

Adaptation difficile

Le mois de novembre vient de débuter, et Marius Broholm n’a foulé le pré que pendant 117 minutes en quatre apparitions sous les couleurs du LOSC. Il a d’ailleurs manqué plusieurs sorties de ses coéquipiers, laissé en marge du groupe par Bruno Genesio et son staff technique contre Toulouse, Lens, Paris ou encore Nantes ces dernières semaines. C’est encore le cas ce dimanche contre Angers. Tout ceci est la conséquence d’une adaptation difficile. Bruno Genesio l’a d’ailleurs évoquée samedi en conférence de presse.

« L’impatience n’est jamais bonne conseillère dans ces moments-là »

« Il a beaucoup d’envie. Il a beaucoup d’attente. Mais lorsque vous signez dans un club comme le LOSC et que vous êtes très jeune, il vous faut du temps, débutait-il. Il faut savoir s’adapter à un nouveau championnat, à une nouvelle vie, à une nouvelle façon d’être géré dans un groupe… Et tout ça ne se fait pas en un mois », expliquait le technicien lillois.

Ce dernier a insisté à plusieurs reprises sur l’importance de la patience. « On a plein d’exemples d’autres joueurs qui ont mis du temps pour s’adapter, poursuivait-il, citant plus tard un certain Hakon Haraldsson. L’impatience n’est jamais bonne conseillère dans ces moments-là. Ce n’est pas facile pour lui parce qu’il a envie de jouer, de participer aux victoires et à la vie de groupe. Mais je crois qu’il faut qu’il prenne son temps. C’est un garçon qui est encore très jeune. Mais on est là pour l’aider, nous tout le staff, pour qu’il s’adapte et progresse pour devenir un joueur important comme l’est devenu Hakon (Haraldsson) », détaillait Bruno Genesio.

L’exemple Hakon Haraldsson

Citer Hakon Haraldsson (22 ans) est loin d’être anodin. Lors de sa première saison à Lille, il avait eu toutes les peines du monde à s’adapter à son nouvel environnement. Il avait d’ailleurs presque mis l’intégralité de l’exercice pour s’habituer à tout ce à quoi il devait se confronter dans l’Hexagone. L’Islandais, désormais prépondérant dans le jeu lillois au point d’être considéré comme un leader technique, doit être un exemple à suivre pour Marius Broholm.

« Je n’étais pas là, mais je me souviens très bien de ses débuts (à Hakon Haraldsson). Et j’en ai déjà parlé avec lui. Je sais qu’il est assez proche d’Hakon en plus. Il doit s’inspirer de lui et de son parcours au LOSC, souhaite Bruno Genesio. On essaye de l’accompagner. On sait que c’est très difficile lorsque vous ne jouez pas beaucoup, mais tout le staff travaille pour le faire progresser et le garder motivé », finissait-il par assurer.

Marius Broholm va donc devoir prendre son mal en patience et travailler avec acharnement pour espérer réaliser un parcours similaire à celui de son aîné islandais. Il se contentera cependant une nouvelle fois des tribunes ce dimanche (17h15), lors de la réception du Angers SCO en Ligue 1.