Publié le 22 octobre 2025 à 18:04

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Victor Orgaer
De passage devant les médias ce mercredi, veille de la réception du PAOK Salonique, le LOSC avance avec de sérieuses ambitions. Bruno Genesio ne les a pas cachées : la qualification est déjà dans le viseur.
Une formation norvégienne, une autre italienne, c’est désormais avec la Grèce que le LOSC se frotte dans le cadre de sa campagne européenne. La troisième journée de la Ligue Europa oppose les Dogues aux Grecs du PAOK Salonique ce jeudi (21h). Il s’agit d’un adversaire dont se méfie Bruno Genesio.
« C’est un effectif composé de joueurs très expérimentés. Je connais très bien l’un d’entre eux (Dejan Lovren) parce que je l’ai eu à Lyon. Il y en a un qui a joué trois ou quatre saisons ici à Lille (Soualiho Meïté). Ils ont un joueur brésilien qui est un très bon joueur, Taison. Et puis des joueurs grecs qui sont de bons joueurs aussi », débutait le technicien lillois, réalisant d’abord une brève analyse de l’effectif adverse. « On sait que le football grec est un football assez technique, donc il y a de la qualité technique dans cette équipe. Ils ont un bon gardien de but aussi. Le titulaire est blessé, mais son second est très bon. »
Pas de relâchement
C’est en connaissance de cause qu’il souhaite que ses hommes poursuivent leur belle dynamique européenne et ne se reposent surtout pas sur leurs lauriers : « Effectivement, nous avons fait de très bons débuts dans cette compétition en gagnant deux matchs, dont celui à Rome qui n’était pas simple à gagner, mais on n’a encore rien fait, on n’a encore rien gagné, lâchait-il d’un ton ferme. On va aborder ce match avec beaucoup d’humilité, en le préparant de la meilleure des manières, en respectant notre adversaire, parce que c’est aussi notre état d’esprit et notre culture ».
Bruno Genesio rappelait de cette façon les fondamentaux. La vigilance et la méfiance ne sont néanmoins pas des synonymes de la peur. Bien au contraire, les Dogues doivent maîtriser leur sujet : « On doit être conscients de nos forces et avoir cette volonté d’imposer notre jeu et notre force à domicile. […] Ce sera difficile. Les matchs faciles n’existent plus. Mais on est chez nous, on se doit de prendre les choses en main », jugeait-il.
Il sait qu’avec ce discours, les médias et observateurs « verront le LOSC comme un favori », mais lui estime qu’il y a surtout encore du travail : « J’ai aimé notre match à Nantes, mais on n’a pas été brillants comme j’ai pu le lire, loin de là, je ne le partage pas. Ce que j’ai bien aimé, c’est surtout notre façon d’aborder le match et de nous le faciliter », insistait le technicien, laissant filtrer quelques indices sur l’entame lilloise jeudi. Le pressing sera tout terrain, une nouvelle fois.
Qualification en vue
Deux succès, six points, une troisième victoire permettrait au LOSC de s’imposer comme l’une des forces de cette édition 2025-2026 de la Ligue Europa tout en faisant un grand pas, déjà, vers la qualification : « On sait très bien que si on gagne demain (jeudi), neuf points en trois matchs, on est quasiment sûr de terminer dans les 24 premiers (seuil synonyme de qualification pour les barrages, ndlr) », analysait Bruno Genesio. Le LOSC ne s’arrêtera pas à cette simple ambition. « Après, notre objectif est d’aller chercher les huit premières places pour éviter ce tour (les barrages) au mois de février. Cela nous supprimerait deux matchs », ce qui n’est pas de refus dans une longue saison.
« On fera tout pour l’atteindre, renchérissait encore l’entraîneur du LOSC. Ce qui est sûr, c’est que ça serait déjà marquer un grand coup dans cette compétition que d’enchaîner une troisième victoire. Et puis, ça entretiendrait aussi une dynamique, ce qui est important », concluait-il ainsi, désormais impatient de se frotter aux Grecs du PAOK Salonique ce jeudi (21h).
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