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Ligue des Champions – J2 : Le LOSC écrit sa propre histoire, le Real Madrid trépasse
Opposé au Real Madrid ce mercredi, le LOSC a réalisé l’exploit en brisant l’hégémonie du champion qui n’avait plus perdu depuis 36 matchs consécutifs (1-0). Vaillants, mordants, brillants, les Dogues écrivent leur histoire.
Il y a quelques heures à peine, la jeunesse du LOSC venait à bout de l’ogre madrilène, du moins ses jeunes pousses, au cœur du Domaine de Luchin (2-1). Trois individualités présentes sur la pelouse du Terrain Eden Hazard s’en allaient ensuite dans l’enceinte de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy pour compléter le groupe de Bruno Genesio. Encore sur un nuage, mais assurément pleinement concentrés, ses trois éléments apportèrent de la fraîcheur, une pointe d’euphorie, et de l’espoir à tout un groupe. Ils furent, qui sait, le symbole qu’un nom ne suffit pas à faire basculer un Dogue dans une lente agonie. Fiers, forts et féroces, ils avaient vaincu un géant et transmettaient alors le flambeau à leurs aînés. Ces derniers ont tout donné, allant jusqu’à cracher leurs trippes sur le rectangle vert, et que le spectacle fut beau, flamboyant même.
Le film de la rencontre
« Le plus grand club du monde », c’est ainsi que le Real Madrid est appelé aux quatre coins de l’Europe, voire tout autour du globe. Néanmoins, loin d’être impressionné, le LOSC montre un visage conquérant, faisant preuve d’une certaine audace dans ses circuits de passes ce mercredi, sur sa pelouse villeneuvoise. A l’opposé, les Madrilènes restent dans leur domaine de prédilection, c’est à dire des phases de contre particulièrement tranchantes. Lucas Chevalier, solide dans ses cages, est alors contraint d’enchaîner les parades et de remporter deux faces-à-faces devant Endrick (6’, 19’).
Le LOSC concède des occasions, certes, mais reste imperturbable, capable d’aller vite, tout autant que de calmer soudainement la partie, prendre son temps et prendre le bloc madrilène à revers dans son dos. Titulaire en Ligue des Champions le jour de son anniversaire, Ayyoub Bouaddi semblait maître en la matière. Un cran plus haut, Jonathan David comptait bien inscrire encore un peu plus son nom dans l’histoire du club nordiste, mais butait par deux fois sur Lunin, qui sortait même la deuxième tentative du Canadien grâce à son poteau (25’).
Les hostilités désormais lancées, les Dogues ne pouvaient plus s’arrêter. La barre était touchée dans la foulée, sur une frappe qui deviendra ensuite anodine (hors-jeu signalé). Il s’agissait tout de même d’une alerte de plus, celle qui annonçait un tremblement de terre. Rapides dans leurs projections vers l’avant, les Lillois obtiennent des coups de pied arrêtés de plus en plus proches de la surface de réparation, dont un dévié de la main par Camavinga. Si l’arbitre ne bronche pas, le VAR l’interpelle pour qu’il indique finalement le point de penalty. Glacial lorsqu’il se présente face aux cages, Iceman faisait trembler les filets (45+3’) et vibrer tout un peuple. Il devient ainsi, avec ce but, le troisième meilleur buteur de l’histoire du LOSC. C’est avec ce titre, et non sans un ultime frisson madrilène, que les Dogues rentraient aux vestiaires avec un but d’avance (1-0).
⏸️ Vos tops et flops sur cette première période de #LOSCRMA (1-0) ?
— Le Petit Lillois ⚜️ (@LePetitLillois) October 2, 2024
Au retour des vestiaires, le LOSC ne change pas son fusil d’épaule et continue de regarder le Real Madrid droit dans les yeux. Cela se traduit par une folle chevauchée de 30m signée Tiago Santos et une frappe surpuissante d’Edon Zhegrova. Celle-ci rase le poteau de Lunin, resté bouche-bée (54’).
La physionomie change tout de même avec le cuir désormais en possession des Madrilènes. Celle-ci est néanmoins suffisamment stérile pour permettre au LOSC de briller en contre-attaque. Suite à une perte de balle de Kylian Mbappé, Edon Zhegrova lance Jonathan David qui privilégie l’axe. Sa frappe passe de peu à côté du poteau de Lunin, une nouvelle fois (65’).
La suite est moins réjouissante avec un temps fort madrilène que seul Lucas Chevalier, bien aidé par Tiago Santos sur la ligne (86’), parvient à freiner. Le portier lillois enchaîne trois parades consécutives (86’, 87’, 90’), est infranchissable. Cet état d’esprit vaillant peut-il tenir ? Evidemment ! Devant un public incandescent, un stade devenu volcan, les Dogues levaient les bras vers le ciel, victorieux d’un géant (1-0).
LOSC 1-0 Real Madrid (1-0)
Deuxième journée de Ligue des Champions – Mercredi 02 octobre – 21h
Buts : David (45+3’) pour le LOSC
Avertissement(s) : Endrick (46’), Camavinga (59’),
Bellingham (78’), Rüdiger (79’), Modric (81’) pour le Real Madrid,
David (90+3’), Diakité (90+5’) pour le LOSC
LOSC : Chevalier – Santos, Diakité,
Alexsandro, Bakker (Meunier 88’), Gudmundsson – André, Bouaddi –
Zhegrova, David, Cabella (Sahraoui 72’)
Entraîneur : Bruno Genesio
Real Madrid : Lunin – Carvajal, Militao (Modric
57’), Rüdiger, Mendy (Garcia 46’) – Valverde, Tchouameni, Camavinga
(Guler 67’) – Bellingham – Endrick (Mbappé 57’), Vinicius Jr.
Entraîneur : Carlo Ancelotti
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