« On a les qualités pour faire mal à n’importe qui » analyse Nabil Bentaleb après FC Metz – LOSC

Au cœur de l’entrejeu du LOSC ce dimanche, lors d’une victoire empochée à Metz (1-2), Nabil Bentaleb a dû manœuvrer avec le plan de jeu adverse. Celui-ci, il l’a détaillé en zone mixte au coup de sifflet final.

De quatre à trois, plus que trois manches avant que la saison 2023-24 ne rende son verdict. Ce dimanche, à l’occasion de sa 31e journée, le LOSC a bataillé en finissant par l’emporter sur la petite des marges (1-2) face au FC Metz. Avec Angel Gomes à ses côtés, Nabil Bentaleb a été contraint de s’adapter aux contraintes imposées par la tactique messine, celle visant à neutraliser l’axe lillois : « On savait qu’ils venaient pour nous bloquer au milieu de terrain, débute l’international algérien à notre micro en zone mixte. Ils ne pressaient pas nos défenseurs centraux, mais restaient bloqués sur Angel (Gomes) et moi. On s’y attendait. On savait que l’on devait créer le surnombre sur les côtés ou d’une autre manière. Je pense que l’on a très bien géré ça. On s’est créé des occasions en première période et on a réussi à marquer les buts importants. Ensuite, on a réussi à être très solide en deuxième mi-temps », concède-t-il.

C’est ainsi, particulièrement gênés dans l’axe, que les Dogues ont compté sur les appuis des latéraux et les remises de Jonathan David pour faire la différence. Le plan a fonctionné, les Messins se sont inclinés alors que Paulo Fonseca avait fait tourner, alignant trois joueurs offensifs restaient sur la touche en Principauté (Edon Zhegrova, Rémy Cabella et Yusuf Yazici). Cette victoire est alors le symbole de la force de l’effectif nordiste : « Je pense que l’on a la qualité pour faire mal à n’importe quelle équipe, peu importe qui est sur le terrain. Aujourd’hui, on a réussi à causer pas mal de problèmes sur les renversements de jeu. On a réussi à provoquer les uns contre uns sur les couloirs, c’est ce que l’on recherchait. Peu importe qui joue, je pense que l’on est capable de déséquilibrer n’importe quelle équipe », conclut Nabil Bentaleb, sûr de ses forces au coup de sifflet final.