Publié le 4 janvier 2024 à 14:10

Par - Catégories : Football, LOSC-

Du LOSC à la Salernitana, Benoît Costil est un homme épanoui en Italie, où il vit sa première expérience à l’étranger. Il s’est confié sur ses derniers mois agités dans un entretien accordé à Eurosport.

À la recherche d’un portier d’expérience pour combler le départ de Léo Jardim, devancé dans les cages par l’éclosion de Lucas Chevalier, le LOSC s’était attaché les services de Benoît Costil en plein mois de janvier (2023). Une période dans la peau d’un numéro 2 expérimenté après des années périlleuses dans les cages de formations luttant pour leur survie dans l’élite que le Caennais a appréciée : « La saison dernière, lors des six premiers mois à Auxerre, je n’étais clairement pas bien mentalement. Ensuite, les six derniers mois à Lille m’ont fait beaucoup de bien. Cela m’a permis de me reprendre psychologiquement et mentalement. J’ai pu retrouver une structure de très haut niveau avec des joueurs de qualité. Personnellement, je n’étais pas dans la lumière, on ne parlait pas de moi. Ça m’a requinqué sportivement et mentalement. Cette période a été bénéfique », confie-t-il.

Son duo avec Lucas Chevalier a néanmoins pris fin six mois plus tard, lorsque son contrat a pris fin. Pas renouvelé, il pensait être proche de la fin avant que la Salernitana, pensionnaire de Serie A en Italie, ne vienne frapper à sa porte : « Je me suis retrouvé libre cet été et dans le football, on vous oublie vite. Le téléphone n’a pas beaucoup sonné. Avant que Paulo Sousa ne me sollicite, je pensais même que c’était bientôt la fin pour moi dans le football professionnel », reprend Benoît Costil. « J’étais en Bretagne avec des amis, et on buvait des verres. Un jour, on m’a appelé pour me dire : ‘il faut que tu sois à Rome ce soir’. Paulo Sousa m’a exposé le projet. Il m’a annoncé que dans un premier temps, c’était pour être numéro deux mais qu’il fallait que je me tienne prêt au cas où. Il m’a fallu quinze jours pour me remettre dans le bain. »

En effet, l’ancien Dogue profite d’une blessure de Guillermo Ochoa pour briguer du temps de jeu et enchaîner, malgré les défaites de sa formation, les performances remarquées sur le plan individuel : « J’ai commencé sur le banc puis Mémo s’est blessé en sélection. Moi, ça m’a permis d’enchaîner et de montrer que je n’étais pas mort. Certains le pensaient et ils ont le droit. Mais je suis toujours là, je m’accroche. En toute humilité. Je bosse encore comme un fou et je me bats. J’ai encore envie de montrer des choses si on fait appel à moi. Au quotidien, dans l’intérêt du club et pour mon intérêt personnel, je donnerai le meilleur de moi-même », conclut-il ainsi dans un entretien accordé à retrouver dans les colonnes du média Eurosport.

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