À l’issue du nul concédé par le PSG face au LOSC ce dimanche (1-1), Luis Enrique et Manuel Ugarte s’en sont étonnement pris à l’état de la pelouse devant la presse.
Supérieur sur le papier et dominateur durant l’ensemble de la partie, le Paris Saint-Germain n’a néanmoins pas affiché sa maîtrise habituelle, malmené dans les duels et dans l’intensité parfois imposée. Pour autant, malgré ces défauts, les Parisiens menaient la danse suite à un penalty transformé par Kylian Mbappé (66′). Un avantage acquis dans la douleur qu’ils n’ont pas réussi à tenir, pris à revers dans les ultimes secondes par Jonathan David (90+4′). Un dénouement peu réjouissant pour Luis Enrique, loin d’avoir le sourire devant la presse au coup de sifflet final : « Je ne sais pas si on peut parler de frustration. On a fait un match très complet pendant 80 minutes, on a perdu le contrôle dans les 10 dernières minutes, on n’arrivait pas à sortir du pressing de Lille. Mais c’est le football, il ne dure pas 80 minutes, mais 90 voire 95. On savait que ce serait un match très difficile, Lille est une bonne équipe, elle défend bien, un peu comme nous. On repart avec un nul. Plus que de la frustration, c’est un résultat qui fait mal. »
D’une analyse à une remarque, Luis Enrique a ensuite pointé du doigt l’état de la pelouse de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy : « Je pense qu’il y a quelque chose qu’on n’a pas dit, c’était que l’état de la pelouse a empêché les deux équipes de faire du spectacle », a-t-il confié, suivi dans son discours par Manuel Ugarte, dont les propos ont été donnés au micro de Prime Vidéo : « Lille est une équipe très forte et notamment à domicile, mais je crois que Paris s’est montré meilleur sur ce match, a lancé le milieu de terrain. Il faut prendre en compte les détails. Il y a aussi le terrain difficile qui nous a handicapés ce soir, mais pas seulement. On a eu des situations, mais il nous a manqué le réalisme devant le but. On sait que le football, c’est une question de réalisme de toute façon. »
Des critiques que Paulo Fonseca n’a pas partagées, forcé de constater une certaine amélioration ces derniers jours : « J’ai déjà dit que la pelouse n’était pas bonne ici, mais elle est meilleure qu’auparavant. Elle est passée de catastrophique à potable. Nous pouvons jouer, mais ce n’est pas parfait », lançait-il, étonné que la question lui soit posée par la presse parisienne.
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