Football
ASM Histoire (supporter de l’AS Monaco) : « Il ne faut jamais sous-estimer le LOSC »

À quelques heures de la réception de l’AS Monaco à Lille, Le Petit Lillois est parti à la rencontre d’@ASMHistoire, compte spécialisé sur l’histoire de la formation monégasque, actuellement présente en 2ème position en Ligue 1 Uber Eats.
L’AS Monaco a vécu un été agité en termes de mouvements, qu’en retenez-vous quelques mois plus tard ?
L’AS Monaco s’est renforcée avec des noms plus confirmés cette saison comme Denis Zakaria, Mohammed Salisu… C’est un parti-pris qui peut trancher avec les dernières saisons, où l’arrivée de jeunes talents était privilégiée. Malgré tout, l’inquiétude reste assez importante concernant notre défense. Adi Hütter joue avec 3 centraux et on voit bien que dès qu’on a un suspendu ou un blessé, il faut bricoler.
Après dix journées de championnat, l’AS Monaco est en tête du championnat (du moins l’était), quel bilan tirez-vous de votre entame de saison ? Vous attendiez-vous à de tels débuts ?
Pour être franc, pas du tout. On visait une année de « transition » après une fin de saison dernière catastrophique, nous privant d’Europe, additionnée d’un changement de coach et d’un changement de directeur sportif. Nous n’avions pas spécialement d’objectifs, mais être premiers après 9 journées, personne ne l’aurait parié.
Quelles sont les forces et les faiblesses de votre équipe ? Son ou ses joueur(s) clé ?
Comme expliqué un peu plus tôt, la défense est la faiblesse principale de l’AS Monaco. Beaucoup de joueurs ne sont pas défenseurs de métier, ce qui peut créer des manques importants. À l’inverse, l’attaque est extrêmement efficace. Peu importe les joueurs alignés, ça marque souvent pas mal de buts à chaque match.
Adi Hütter a débarqué à l’intersaison pour prendre la suite de Philippe Clément. Comment ce choix a-t-il été perçu à l’époque ? Qu’en est-il aujourd’hui ? Quelle est sa philosophie ?
Ce n’était pas forcément le coach le plus attendu, peu de gens connaissaient sa tactique, mais ce qui était sûr, c’est qu’il fallait changer quelque chose. Le message de Clément ne passait plus. On ne prenait plus de plaisir à voir jouer Monaco. Force est de constater qu’aujourd’hui, on ne peut qu’être séduits par ce qu’il a mis en place. Un jeu très offensif, qui nous expose pas mal en défense, mais quand tu sais que derrière, tu as une attaque de feu pour rattraper les erreurs défensives, ce n’est pas un problème.
Comment vous projetez-vous sur la rencontre à venir, avec le déplacement sur la pelouse du LOSC ? La dernière opposition à Lille avait été spectaculaire. Quel souvenir gardez-vous des confrontations passées avec les Dogues ?
Tout porte à croire que ce sera un match très serré. Nous avons eu une période favorable où pendant quelques années nous sommes venus gagner à Lille, mais notamment avec la saison dernière, la roue a tourné. On espère bien ne pas repartir bredouille.
Vous méfiez-vous d’un Dogue en particulier ? Si oui lequel et pourquoi ?
On se méfie tous d’Edon Zeghrova. Je trouve que c’est un joueur qui prend du poids au fil des mois à Lille. Il est assez déconcertant balle au pied, et peut faire la décision sur un ballon, un dribble. C’est assez compliqué d’avoir ce genre de joueurs en face, qui peut décider du sort d’un match à lui seul.
Quelle perception avez-vous du LOSC à Monaco ?
Le LOSC est une bonne équipe de Ligue 1, régulièrement européenne et qui peut venir embêter tout le monde. Il ne faut jamais sous-estimer cette équipe.
Enfin, quel est ton pronostic ?
On va être chauvin, forcément, et miser sur une victoire de l’AS Monaco avec deux buts d’écart, 1-3 !
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