La réaction de Jocelyn Gourvennec à l’issue de FC Metz – LOSC

Après un match complètement fou, Jocelyn Gourvennec est revenu après la rencontre sur la prestation de ses joueurs, mitigé entre satisfactions et déceptions. 

L’ancien entraîneur de Guingamp Jocelyn Gourvennec est revenu sur son premier match sur le banc des Dogues en Ligue 1. Une rencontre complètement folle qui a abouti à un match nul : « C’était un match assez fou. Il y a eu pleins de faits de jeu qui ont rendu ce match particulier. On a fait une première bonne demi-heure où l’on marque sur coup de pied-arrêté. Metz avait du mal à jouer sur ses points forts notamment le pressing. Ensuite, sur le dernier quart d’heure de la première mi-temps, on a totalement déjoué. On leur a donné des ballons faciles, ils nous ont bien pressés. On a remis Metz dans le match en subissant leur pressing. Ça les a boostés. On a des situations inhabituelles où l’on est pris, par trois fois. C’est un trou d’air de 20 minutes, mais on a un groupe avec un état d’esprit de compétition, qui ne lâche pas, on est resté dans le match. On a vu les forces de Lille datant de la saison dernière, mais aussi les faiblesses, qui ont coûté trois buts. C’est inhabituel pour l’équipe. On s’est réorganisé tactiquement à dix contre onze, et on revient de manière logique, après toutes nos offensives. Metz a fait un grand match et ils nous ont beaucoup gênés ».

A l’issue de cette rencontre, Jocelyn Gourvennec a également souligné la différence avec le déplacement de celui à Tel Aviv pour le Trophée des Champions : « La configuration du match était différente par rapport à celle de la semaine dernière. Paris avait davantage le ballon. Aujourd’hui, nous avions davantage le ballon et il y a quelques pertes de balle fatales à l’intérieur du jeu, là où Metz arrive à être fort. Ils ont continué à jouer sur leurs points forts, mais l’équipe ne s’est pas démobilisée. Notre deuxième but de Benjamin André a également été refusé pour rien du tout, et je pense que nos entrants ont fait la différence. Sur le banc il ne faut pas être pris par les émotions, sinon vous n’êtes plus lucide. Il y avait beaucoup de temps additionnel entre le VAR, les blessés, les changements, il fallait continuer de jouer et c’est ce qu’on a fait. L’appel de Burak à la 96ème est magnifique et il fait la différence en un contre un. On voulait apporter plus de largeur, on a fait entrer Isaac (Lihadji) et Timo (Weah) pour ça. C’est une des clés qui nous a permis de revenir dans la partie, de reprendre la main sur le match en faisant beaucoup défendre Metz en bloc bas. »