LOSC
Burak Yilmaz : « C’est beaucoup plus qu’un derby pour nous »

La soif de points a sûrement pris plus de place que la rivalité historique entre les deux équipes. Christophe Galtier et Burak Yilmaz parlent d’un derby spécial, qu’il faudra gagner comme tous les matchs qu’il reste.
Le match aller n’a plus rien à voir avec ce qu’il se passe ces jours-ci. On se rappelle de la tension de cette rencontre. Des années sans un derby du Nord, les supporters n’attendaient que cela. Puis la joie, 4-0, qu’espérer de mieux ? Aujourd’hui, tout a changé. Lens n’est plus l’équipe fragile défensivement et se place solidement (et avec mérite) à la 5ème place. Le LOSC a aussi ses objectifs et son but de devenir champion de France 10 ans après. « Demain c’est un derby très important. Au premier match à l’aller, on nous avait expliqué l’importance de ce match. Mais là, c’est plus important qu’un derby normal. Lens a ses ambitions, nous avons les nôtres. Je confirme que demain est beaucoup plus qu’un derby pour nous », lance Burak Yilmaz.
Certains diront que le derby, pour des joueurs qui ne sont pas issus de la région, ce n’est pas la même chose qu’avant. Pourtant, Christophe Galtier l’assure : les joueurs savent ce que ce match représente pour les fans. « Les supporters nous accompagnent tous les jours, avec les messages, les banderoles, les rencontres qu’on peut faire. Il y a beaucoup d’encouragement et un sentiment de fierté régionale. Si on peut les rendre encore plus heureux en gagnant, on va le faire. »
Des enjeux mais pas de pression
« J’ai des joueurs qui ont de l’expérience. Ils abordent les matchs les uns après les autres. Ils sont concentrés, déterminés et ils ont envie. Il faudra être froid et lucide sur le comportement que l’on devra avoir sur ce match. » Une fierté régionale à garder, 15 ans après la dernière victoire lensoise dans un derby. Et surtout une première place à conserver pour encore plus marquer l’histoire. On peut se dire que ça fait beaucoup de pression pour notre groupe. Christophe Galtier n’est pas tellement d’accord : « Il n’y a pas de pression supplémentaire, on a préparé le match comme d’habitude. Il y a un environnement différent : les supporters sont venus hier, au départ du bus il y aura peut-être du monde demain. Mais on est très focus sur notre jeu, les forces et faiblesses de notre adversaire. On connaît les enjeux, je ne pense pas qu’il sera décisif, il est important parce qu’il en restera que deux derrière. »
Si les joueurs ne ressentent pas de pression, ce ne sera peut-être pas le cas des supporters avant le coup d’envoi. La boule au ventre, les poils qui se dressent et la dizaine de scénarios qu’on peut imaginer avant le match… La tension sera palpable derrière nos télévisions.
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