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LOSC – AC Sparta : la revue de presse

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Crédit photo : Le Petit Lillois

Après une rencontre globalement dominée, le LOSC a réussi à s’imposer 2-1 contre le Sparta Prague. Une victoire à domicile en Coupe d’Europe attendue depuis plus de 10 ans et obtenue dans la douleur grâce notamment à un Burak Yilmaz, en mode super-héros. Pour les médias, le LOSC a été récompensé de son insistance, même si l’inefficacité a failli punir les Dogues en fin de match.

L’After Foot – Daniel Riolo : « Lille doit être à la hauteur de ses qualités »

Daniel Riolo – Rolland Courbis – Jérôme Rothen – Gilbert Brisbois

Dès la fin du match, l’After Foot s’est penché sur le sujet de la victoire lilloise. Une prestation, qui malgré la victoire a déçu Daniel Riolo, qui commence à trouver le manque d’efficacité récurrent : « Globalement, la prestation lilloise a un peu été décevante. Le manque d’efficacité devient récurrent. Ils ont réussi à retourner le match ok, mais ils se font peur en perdant 1-0. Ils sont ensuite obligés de gagner grâce à leur banc. Ce n’est pas une chose négative en soi, mais cela me déçoit un peu au vu du potentiel de l’équipe. Le Sparta n’est pas une mauvaise équipe non plus. »

Pour Jérôme Rothen, c’est surtout la première mi-temps qui l’a déçue. Il a néanmoins apprécié la réaction au travers des changements : « La première mi-temps est décevante dans les choix, Lille a manqué de justesse. Des choix dans les derniers gestes qui ont montré un peu de suffisance chez certains qui pensaient gagner facilement. Ensuite, tu ne marques toujours pas après la pause, derrière tu te fais punir. Mais une nouvelle fois, les changements ont apporté quelque chose. Ils font la différence à chaque match où ils sont menés. Au printemps, il faudra gommer certains états d’esprits vus en début de match, car c’est là que cela va se jouer pour les moments décisifs. »

L’éditorialiste RMC, Daniel Riolo poursuit son argumentaire en louant la prestation du Sparta. Néanmoins, l’équipe lilloise doit agir plutôt que réagir, selon lui : « Lille est habitué à jouer face à des équipes qui ne jouent pas. Le Sparta essaye de jouer, même à dix et avec ses moyens. J’ai envie de féliciter cette équipe, qui n’a pas peur. Lille doit s’habituer à cela, et doit arrêter d’être dans la réaction. C’est l’un des axes de progression de cette équipe dans les prochains mois. Lille doit être à la hauteur de ses qualités, c’est comme cela que cela marchera mieux. »

Rolland Courbis, lui, est conquis par la gestion de l’effectif lillois : « Lille pense à faire un effectif avec toujours la même organisation et des doublures à chaque poste. C’est cela qui fait la différence aujourd’hui. Ils ont bien réfléchi à la construction de leur effectif et cela se ressent. »

 

Le Club des Cinq – Yassine Hamened : « Le coaching a été payant grâce au bon état d’esprit de ce groupe »

Samuel Vaslin – Yassine Hamened – Yannis Hemmi 

Sur le live du Club des Cinq, Samuel Vaslin et ses chroniqueurs ont aussi évoqué la rencontre entre le LOSC et le Sparta Prague. Yannis Hemmi, présent hier soir pense que Lille s’est fait des frayeurs tout seul alors que la domination se faisait ressentir : « Lille s’est fait peur dans une rencontre dominée. Une défaite était le seul scénario qui les mettait en danger la semaine prochaine et ils ont failli y passer. Aujourd’hui, les Lillois ont pataugé dans le scénario du match et dans l’efficacité. Mais la domination a été large. Le Sparta marque sur sa seule occasion. Le LOSC était tellement supérieur que l’on se doutait que la réaction allait arriver. Burak Yilmaz a été l’homme providentiel. Qu’il fait du bien à voir jouer. Je suis curieux de voir la suite en Europa League, car Lille mérite d’y être. »

À l’inverse, Yassine Hamened pense que même si Lille a raté des choses, Lille a eu affaire à un adversaire de taille : « Je n’ai pas aimé la première mi-temps. Les hommes de Galtier étaient brouillons et se mettaient en danger quelques fois. Ils ont été en difficulté plus que d’habitude dans cette première période. Je ne sais pas si c’est le relâchement après la double-confrontation maîtrisée contre le Milan, mais en tout cas, l’équipe du Sparta n’a pas été faible. Elle a essayé de jouer, elle a proposé des choses avec des joueurs cohérents. Ces joueurs sont capables de te gêner avec le ballon et c’est arrivé plusieurs fois ce soir. »

Il poursuit en évoquant sa satisfaction en voyant la seconde période : « En deuxième période, on a senti davantage d’envie. La volonté a fait la différence. On a senti qu’ils avaient pris la mesure de leurs adversaires, mais une nouvelle fois trop de déchets dans les attaques. Ce n’était pas fluide comme d’habitude. L’entrée de Burak Yilmaz fait la différence dans le jeu et dans l’état d’esprit. Galtier a fait des choix qui se sont révélés comme des bons choix, mais le coaching, c’est souvent chanceux. Burak Yilmaz rate ses deux occasions, ce n’est pas la même. Mais ce coaching est payant grâce au bon état d’esprit de ce groupe. Personne ne lâche rien. »

Sur le dernier propos de Yassine Hamened, Yannis Hemmi a tenu à souligner l’implication d’Ikoné pendant ses trente minutes de jeu. Une implication amenée par Galtier selon le chroniqueur CD5 : « Oui, en effet, à l’image d’Ikoné, relégué sur le banc depuis quelques matchs. Il aurait pu totalement sombrer, mais il est encore là. Ce soir, il rentre, il est décisif et à 200%. Il reste concerné par le match et cela est le fruit du travail de Galtier. Il implique tout le monde et c’est la clé pour jouer ces deux compétitions correctement. »

 

RMC Europa – Eric Roy : « Perdre ce match aurait été injuste »

Nicolas Vilas – Eric Roy – Antonio Salamanca

Deux heures après le match, sur le plateau de l’émission RMC Europa, on estime cette victoire lilloise juste au vu du contenu proposé par les Lillois, sur l’ensemble du match. Eric Roy est partagé entre la maladresse et la malchance sur ce match : « Il y a beaucoup de situations. Lille a été maladroit, parfois malchanceux notamment sur l’arrêt de Nita sur la tête de Xeka. Mais ils ont les occasions, le match est maîtrisé et la victoire est logique. Perdre ce match aurait été injuste. »

Antoinio Salamanca, ancien recruteur de Tottenham et Liverpool pense, lui que marquer enfin ce but était un déclic : « On se disait à la mi-temps, si le LOSC arrive à marquer un but avant le dernier quart d’heure, on avait la sensation qu’il pouvait en mettre 2-3 buts derrière face à un adversaire à 10 et dominé. Ils n’ont pas baissé les bras après le but encaissé, il faut louer ça. »

L’ancien directeur sportif lensois, Eric Roy loue également un apport réel du banc lillois et les changements de Christophe Galtier : « Le coaching a été gagnant. Mais quand tu te rends compte des joueurs qui rentrent, c’est Yilmaz, Ikoné et Weah, ce n’est pas négligeable. L’équipe est performante, et le banc aussi. »

Ce dernier est revenu également sur le rôle de Jonathan David, qu’il juge indispensable : « Jonathan David ne marque pas, mais il est décisif quand même. Le carton rouge, c’est lui, le décalage sur la droite pour Weah, c’est lui. Il manque beaucoup d’efficacité, mais sa présence est importante. Son travail doit être remarqué. »

 

Night Club – Christophe Jallet : « Lille a eu une emprise sur le match »

Loic Perrin – Pierre Nigay – Christophe Jallet  – Julien Momont

Dans le même temps, chez Téléfoot dans le Night Club présenté par Pierre Nigay, on estime la victoire lilloise méritée. Christophe Jallet a aimé ce qu’il a vu lors de ce match : « C’est une victoire méritée, Lille a eu une emprise sur le match. Le Sparta n’a eu que quelques petites occasions. Il y a eu du jeu, de l’envie et un bon coaching quand Lille était dos au mur. Un bel effort des Lillois pour aller chercher une qualification méritée. »

Une victoire qui n’aurait pas vu le jour sans un homme sorti du banc, Burak Yilmaz. Un leader de caractère pour l’ancien latéral parisien : « Burak Yilmaz, on l’a vu haranguer ses partenaires dès son entrée en jeu pour qu’ils donnent plus. Il lui a fallu 3 min pour se montrer. Il s’est montré comme un leader et cela a fait la différence. »

Une attitude qui a aussi plu à Loïc Perrin, mais également celle des trois premiers entrants : « Son attitude sur et en dehors du terrain. Son instinct de tueur a permis à Lille de gagner le match. C’est un coaching parfait, car il n’est pas le seul à avoir été décisif. Les deux premiers entrants Weah et Ikoné ont réussi une très belle rentrée. C’est un travail d’équipe. »

Le Vert de cœur a aussi apprécié le match des deux offensifs, Yusuf Yazici et Luiz Araujo, malgré leur inefficacité : « Yazici et Araujo sont deux joueurs décisifs et dans une bonne forme en ce moment. Araujo a réussi à être un des joueurs qui a lancé la révolte à la demi-heure de jeu. Les deux se sont recherchés ce soir, même si la réussite n’a pas été à son maximum. Ils ont pesé sur la défense et ont aussi permis aux entrants de faire rompre la défense Tchèque, qui pliait depuis un moment déjà. »

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