Publié le 14 avril 2022 à 12:00

Par - Catégories : LOSC-

Passé directement du LOSC au RC Lens, Dagui Bakari a réalisé quelque chose d’étonnant, presque jamais vu dans l’histoire. Le grand buteur né en région parisienne évoque, pour le site du club, son transfert qui s’est avéré être un désastre footballistique, ainsi que la rivalité entre les deux clubs qu’il n’avait pas bien mesurée.

En effet, celui qui avait finalement choisi de représenter la Côte d’Ivoire avoue ne pas avoir mesurer l’importance de la rivalité entre Lille et Lens quand il a choisi de rejoindre le club artésien : « Mon agent de l’époque, paix à son âme, était Pape Diouf. Il m’avait signifié plusieurs contacts avec des clubs étrangers, mais aussi avec Lens, une équipe dont le jeu correspondait alors à mon profil et qui s’apprêtait à disputer la Champions League (2002-2003). Le plan était donc de signer là-bas pour jouer une deuxième campagne de Champions League consécutive avant d’éventuellement partir à l’étranger ensuite. Sauf que tout ne s’est pas vraiment passé comme prévu… Moi qui suis Parisien d’origine, je connaissais la rivalité entre le LOSC et le RCL, mais je n’en mesurais pas l’importance. Lorsque je suis arrivé à Lens, je n’ai pas été accepté par une partie du public. J’avais donc l’intention de renverser la tendance en me montrant décisif, mais pour ça, il faut jouer. Et je jouais peu. C’était donc difficile, l’identité lilloise était collée à mon dos. Pour être bon sur le terrain, il faut être aimé et poussé par ses supporters. D’autant plus que j’avais aussi des divergences avec l’entraîneur. Mais je ne regrette pas d’avoir vécu cette expérience. J’y ai rencontré des gens très sympas et chaleureux, même si footballistiquement, c’était catastrophique pour moi. »

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