Publié le 4 décembre 2025 à 20:38

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Quentin Delcourt
Bruno Genesio se présentait en conférence de presse ce jeudi, veille d’un duel entre le LOSC et l’Olympique de Marseille en Ligue 1. Il a justement été invité à l’introduire lors de ce moment d’échanges réservé aux médias.
La Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy s’apprête à accueillir le LOSC (4e, 26 pts) et l’Olympique de Marseille (3e, 29 pts), qui se confrontent dans le cadre de la quinzième journée de Ligue 1. Après trois victoires consécutives, engrangées sur le Paris FC (4-2), le Dinamo Zagreb (4-0) et Le Havre AC (0-1), les Dogues mettent leur dynamique à l’épreuve avec la réception de l’un de leurs concurrents directs dans la course au podium en Ligue 1. Bruno Genesio a introduit ce duel en conférence de presse ce jeudi.
Le match contre Marseille peut-il être un tournant dans votre saison ?
Non. Le championnat est très long, il y a 34 journées à jouer. Demain (vendredi), on n’en sera qu’à la 15ème. Quoi qu’il arrive, il n’y aura rien de définitif. On a vu des renversements de situation assez incroyables par le passé avec des clubs qu’on avait déjà couronnés et qui se sont finalement fait rattraper. D’autres qu’on avait enterrés, comme Rennes qui était quasiment relégable d’après certains spécialistes…
Il faut être vigilant, le championnat est long et c’est la régularité qui fait la différence. Contrairement à ce qu’on pense, ce ne sont pas forcément les confrontations directes qui font la différence, au contraire. Ce sont souvent des confrontations équilibrées où les points sont plutôt partagés dans l’ensemble.
Ce qui fait la différence, c’est la régularité aussi contre les autres adversaires et pas seulement contre les équipes qui sont concurrentes directes. Ce qui est important, c’est d’afficher les mêmes valeurs et les mêmes envies de jouer au football qu’on a montré sur les derniers matchs. Après Strasbourg, on a su redresser la barre en proposant du jeu, ce qu’on sait faire le mieux, et en rajoutant encore un peu plus d’efforts et de solidarité pour encaisser le moins de buts possible.
Thomas Meunier a laissé entendre que l’OM et le LOSC étaient deux équipes qui se ressemblaient, notamment dans le fait de, parfois, manquer de belles opportunités. Qu’en pensez-vous de cette comparaison ?
Pour Marseille, je ne peux pas dire. Ils l’ont manqué sur le match de Toulouse, certes, mais je ne sais pas si dans la durée, ce sont des choses avérées. Mais c’est vrai que l’histoire récente du LOSC, si on prend les trois dernières saisons et celle qui est en cours, c’est vrai qu’il y a eu pas mal de matchs qui auraient pu faire basculer l’équipe et le club dans le bon wagon et qui n’ont peut-être pas été bien négociés.
Sauf celui du Havre, c’est celui que j’ai en tête. Par exemple, je me souviens que sur les deux dernières saisons, le dernier match, il y avait des possibilités de se qualifier en Champions League et finalement, le LOSC n’y arrivait pas. L’année d’avant, je crois que c’était l’Europa League et Lille se prend les pieds dans le tapis à Troyes. Et nous, avec Rennes, je me rappelle que l’on en avait profité.
C’est un axe de progression, parce que cela n’arrive pas par hasard. Je pense que l’année dernière aussi, il y a deux, trois matchs où on avait la possibilité de faire un écart avec des poursuivants et on ne l’a pas fait. Cette année, cela s’est produit aussi et c’est un axe de progression. Je pense que c’est aussi mental.
Et justement, dans ces cas-là, je pense que ce qui est très important, c’est de se fixer des objectifs sans se fixer constamment sur le classement. Pour moi, la meilleure manière d’atteindre les objectifs, c’est de se focaliser sur le jeu, sur ce qu’on doit mettre en place pour les atteindre. C’est facile à dire, plus difficile à mettre en place parfois. Mais je pense que c’est sûrement le chemin pour justement être relâchés.
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